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Points-Cœur, au fil des jours

Archives Mensuelles: août 2015

Brésil : à la recherche de la perle rare…

31 lundi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages

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Lors de ma visite au Point-Cœur Sagrada Familia, situé dans la ville de Simoes Filho, j’ai pu passer deux jours avec les trois Amies des enfants qui y habitent. Une après-midi, je suis sortie visiter avec Mayra (Équatorienne vivant aux USA) et elle m’a dit : « J’aimerai te présenter une nouvelle amie. » Elle m’amène au fin fond du quartier, dans une maison misérable où elle est reçue avec beaucoup de joie par une femme incroyable. Cette femme vit avec sa fille handicapée, d’une quarantaine d’années, (peut-être autiste ?) et avec d’autres personnes mais je n’ai pas trop osé demander qui c’était. Je regarde le visage de cette maman, bien usé, elle paraît sortie de l’une des photos du photographe brésilien Sebastiao Salgados. Elle nous raconte qu’elle voulait aller chercher du travail à Sao Paulo (le rêve de la plupart de gens du Nordeste brésilien) et qu’elle a commencé à marcher des jours et des jours. Finalement, elle s’est arrêtée à Salvador de Bahia et puis elle s’est mise à travailler et elle a ramené sa famille et surtout sa fille qui a tant besoin d’elle. Il n’y aucune plainte dans ce qu’elle raconte. Le plus naturellement du monde, elle nous explique qu’elle accueille une vieille dame du quartier, restée seule pour vivre avec elle dans sa maison !

Mais je n’étais pas seulement bouleversée par elle et par son témoignage, mais aussi par notre Amie des enfants. Cette jeune fille, Mayra a eu la belle capacité de repérer cette perle dans ce quartier souvent violent et vulgaire, de percevoir la valeur d’une visite, d’y rester fidèle. Elle me désigne cette femme comme son amie !

Sr Laetitia — Brésil

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Une dernière lettre de mission : collaborer avec Sa miséricorde.

29 samedi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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Voici la dernière lettre que je vous écris du El Salvador. Le 15 août, je vais célébrer la messe d’action de grâces pour le temps que j’ai passé ici. Dans cette action de grâces, je joins aussi votre mission, votre participation par la prière et votre soutien de cette annonce de Dieu, riche en miséricorde.

Quand l’Église se prépare à célébrer l’Année de Miséricorde, proposée par le pape François, dans notre communauté de manière particulièrement intense, nous méditons sur « le plus grand attribut de Dieu ». Cela est encore plus fort pour moi et Felipe qui lui aussi finit sa mission avec Points-Cœur : Dieu dans le mystère de sa miséricorde devient une grande inspiration et sa méditation, un couronnement de toute notre mission. Misericordias Domini in æterneum cantabo ! (Ps 88,2)

Je rends grâce à Dieu pour ce privilège de pouvoir partager avec les frères sa miséricorde.

Je pense aux homélies que j’ai prêchées, avant tout dans notre paroisse María Auxilio de los Cristianos. Dès le début, je me suis rendu compte qu’avant tout, il fallait proclamer Dieu Miséricordieux. C’est une joie et une grâce de pouvoir dire du cœur au cœur : Dieu est miséricordieux, Dieu ne vous abandonnera jamais, Dieu est fidèle à ses promesses, Dios los quiere mucho… Plusieurs fois je restais muet, touché, prenant conscience de la grandeur de la grâce d’être élu à proclamer de manière si simple l’Évangile de Dieu Miséricordieux.

Je rends grâce à Dieu qui m’a permis de participer de près au mystère de sa miséricorde par le service au confessionnal : à la paroisse, au Point-Cœur, dans les assemblées de la communauté Nacidos del Espíritu Santo, dans l’école de notre quartier (Polígono Don Bosco), dans d’autres paroisses, dans des maisons. Dieu est entré dans l’océan de la misère de l’homme, dans son péché, sa souffrance : Il y est entré par tant d’humilité, tant de persévérance.

Je rends grâce à Dieu pour tout ce qu’Il a voulu faire pour les malades de notre paroisse. Pour toute grâce accordée dans le sacrement des malades, pour sa vie partagée dans la Sainte Communion. Moi, je me suis rendu compte aussi combien il est important de visiter les malades et les personnes âgées et que vraiment il suffit peu pour qu’ils puissent se sentir mieux, qu’ils soient réconfortés, consolés. Enfin, je rends grâce à Dieu pour les personnes qui ont pu partir en paix, avec les sacrements reçus aux dernières heures de leur vie.

Je rends grâce à Dieu pour la miséricorde qu’Il a manifestée aux enfants de notre quartier. J’ai pu être témoin de ce grand désir de miséricorde, d’être aimé que les enfants manifestaient en courant à notre rencontre et en serrant leurs bras autour de nos cous. Dieu ne pouvait pas être indifférent à ce cri particulier des enfants, ne pouvait pas ne pas y répondre. Oui, Il a dû manifester qu’Il était leur Père.

Je rends grâce à Dieu pour toute sa compassion miséricordieuse qu’Il a manifestée à toutes les personnes que j’ai pu rencontré au El Salvador — pour tout sourire, tout moment de soulagement — pour que tous se sentent écoutés, voulus, aimés.

Enfin, je rends grâce à Dieu de m’avoir donné de partir au El Salvador et vivre cette mission unique, ce défi de collaborer avec sa miséricorde. Cela sans aucune mérite de ma part. Car moi-même avec tous, j’ai pu expérimenter la miséricorde infinie de Dieu, dans la communauté, dans la paroisse, les personnes rencontrées dans la rue. J’ai pu voir comment l’amour nous rend fort et donne sens à ce que nous faisons : que l’amour est le plus important.

Dieu a voulu que par cette mission, j’apprenne à aimer, à avoir un cœur selon le Sien. Je peux dire que même si je n’en suis même pas à mi-chemin, je connais la direction, j’ai goûté ce que Dieu veut de moi en tant que prêtre et chrétien.

Et tout cela, nous pouvions l’offrir au Seigneur et le couronner tous les jours dans le sacrifice de la Sainte Messe. Tous les jours, nous pouvions toucher Dieu dans le mystère de sa Présence.

Je rends grâce à Dieu pour vous, qui avez participé à cette mission et je vous prie de chanter toujours la Miséricorde de Dieu.

Merci beaucoup ! Que Dieu vous bénisse !

Abbé Szymon — El Salvador

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La paroisse du padre Ignacio

28 vendredi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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Après la messe de 20h, le samedi soir, avec le padre Ignacio, nous partons visiter quelques familles et apporter quelques vivres aux pauvres gens de la paroisse. Il y a beaucoup de misère à Lampa. La terre est pauvre, la délinquance gagne du terrain à mesure que s’étendent les filets de la drogue et de l’ennui. Les femmes souffrent plus que les autres, et avec elles, leurs enfants. Ce soir-là, nous allons chez un couple de petits vieux à qui on a laissé la charge de quatre petits enfants. La maison est heureusement chauffée par un poêle à bois. De petites têtes hirsutes et barbouillées sortent du lit pour nous accueillir. Sur la table la petite vieille a posé une poêle noirci par des générations de cuisinières, dans laquelle flottent dans l’huile trois œufs au plat. Nous nous asseyons sur des chaises dépareillées et mangeons le festin accompagné de pain rassis. Dîner partagé : plus, ils ont offert tout ce qu’ils avaient.

Puis nous sommes allés voir une maman avec ses quatre filles. Là aussi, on nous a servi un thé bien chaud avec des beignets à la pate de maïs, le plat des pauvres. Mais quelle joie quand le padre est entré dans la maison ! Les deux petites (les deux plus grandes, huit et cinq ans) se sont jetées à son cou. Il les a embrassés tendrement et elles lui ont raconté toutes sortes d’histoires. Le papa est en prison, la maman se remet doucement d’une longue descente dans l’ennui et le désœuvrement. Le padre l’a relancée en finançant un petit élevage de poules qui sont dans le minuscule jardin derrière la maison. La maman, une femme très jeune bien en chair, raconte qu’elle ne veut pas que ses filles voient je ne sais plus quelle émission ou série de la télé. Le padre approuve et lui dit de raconter à ses filles des contes. « C’est quoi un conte ? » demande l’une d’elle. « C’est une histoire qui sort de l’imagination » répond le padre. « Tu peux me raconter un conte ? — C’est l’histoire du prince heureux… » Et le voilà raconter l’histoire d’une merveilleuse statue d’un prince réveillée dans son sommeil de pierre par une tourterelle qui lui redonne la joie en l’invitant à donner toutes ses richesses aux pauvres. Les petites écoutent la bouche grande ouverte. Il est bon d’être assis à la table de cette petite famille où l’on est comme en famille.

P. Thibault — Chili

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Inde : Le camp du bonheur

27 jeudi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Vie de l'Œuvre, Volontaires

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Le camp du bonheur. Un projet de taille : convier quelques enfants de Kasimode à venir camper au Jardin de la Miséricorde avec nous. Il s’agit d’un rendez-vous annuel, que les enfants attendent avec impatience à l’approche de leurs vacances d’été (mois de mai). L’ambition de cette année était plus spécifiquement d’intégrer l’esprit louve- teau, un idéal scout que nous avons tous trois vécu (que nous nous efforçons encore de vivre) et que nous vou- drions leur transmettre. Je n’ai pas peur de dire que cette entreprise a été couronnée de succès. Nous avons réuni quatorze enfants, répartis en trois équipes ayant chacune son animal emblématique, et rien que le fait de voir tous ces gamins en rang d’oignon avec leur foulard au cou valait son pesant de noix de cajou. Com- prenez bien que nous les voyons plus souvent galopant dans des ruelles sales, indisciplinés et bagarreurs, que bien tranquilles écoutant leurs aînés. Entre les rassemblements, les jeux d’équipe, les olympiades allant du Parcours Hébert à la course de char en passant par le tournoi de cricket, le concours de danse le dernier soir du camp, la fierté des vainqueurs et la désolation des autres, si nous ne leur avons pas inculqué la loi scoute, au moins en ont-ils eu un avant-goût assez prometteur. Et nous avons aimé ce camp au moins autant qu’eux. Malgré les fatigues éprouvées pendant le camp, une des premières remarques que nous nous soyons faites après les avoir rendus à leurs parents fut : « …Ils vont nous manquer ces p’tits monstres ».

Nicolas — Inde

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Sénégal : « La teranga danse »

26 mercredi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in évènements, Vie de l'Œuvre

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Deux fois par an au Point-Cœur Sainte-Monique, nous organisons ce que nous appelons « un soirée culturelle » qui nous permet de partager avec nos amis un aspect de la culture du pays et de la culture de compassion qui est notre charisme. Ces évènements nous permettent de nous faire connaître et aussi de financer les différentes activités avec les enfants de Grand Yoff et une partie de notre vie quotidienne.

Voilà deux mois que nous avons commencé à travailler sur un projet que nous présentâmes le 19 juin passé : « La teranga danse ». Grâce à l’imagination de certains dans la communauté et du talent de nos enfants, nous avons fini par nous lancer à la recherche de la culture de différentes ethnies. Grand Yoff est un quartier de la banlieue de Dakar qui accueille une grande quantité de gens qui viennent du pays mais aussi des pays limitrophes, ce qui le rend riche culturellement. Les enfants qui viennent à la maison sont de ces différentes ethnies. Entre autres choses, ces enfants savent très bien danser.

Comment donner forme à cette idée ? « En solitaire » est un film qui raconte le voyage de quelqu’un qui veut gagner un concours. Domitille s’inspira de ce film et écrivit un scenario : « Florence (Domitille) est une jeune femme mariée. Elle participe à une course de bateaux. Cette course sera la réussite de sa vie. Mais le destin va changer le cours de sa vie. En sortant de Marruecos, elle se rend compte qu’il y a dans son voilier un enfant de six ans, caché. De fait, sa mère ayant voulu traverser illégalement la mer pour aller en France avec son enfant, par peur de ne pas réussir à atteindre le Vieux Continent cache Bisinti (Olivier Mendy) dans le bateau de Flo qui se dirige vers l’Afrique du Sud. Bisinti la supplie de l’aider à retrouver son père et sa mère, mais le problème c’est qu’il ne sait pas où se trouve sa maison. Touchée par ce petit garçon et sa recherche de sa famille, Flo abandonne sa course et part à la recherche du village de Bisinti ».

Chaque membre de la communauté prit la responsabilité d’une ethnie. Mercedes se chargea de l’ethnie Toucouleur, de sa culture et sa danse et ainsi de suite : Guillaume se chargea du peuple Wolof, Domitille des Serrer, moi de l’ethnie Diolla, Félicienne (de la Fraternité Saint Maximilien Kolbe) des Balante et Thérèse, puisqu’elle est de Guinée Bissau, se chargea de son propre peuple des Yago.

Pour trouver les informations sur les ethnies, nous allâmes sur internet ou parler directement avec nos amis qui viennent des quatre coins du Sénégal. Les costumes ne sont pas compliqués et même beaucoup s’habillent comme avant et ont des pagnes typiques de leur ethnie chez eux. Et chaque enfant connaît parfaitement la danse de son ethnie.

Entre les répétitions, la recherche de sponsors pour le buffet et toute la logistique, la Providence nous a donné un bon coup de main. Commençons par la famille Pilon qui généreusement mis à notre disposition leur jardin pour l’événement, leur maison pour tout se qui concerne la cuisine, leur temps, les ventes des entrées… quelle disponibilité !

La soirée fut très belle : les enfants sont vraiment des stars ! Tous nos invités furent heureux disant que « La teranga danse » fut très instructive, que les enfants dansent très bien, qu’ils sont magnifiques ! Un ami me dit : « Ce qui est dommage c’est que ça a été trop court : je n’ai pas vu passer les quarante minutes de spectacle ! La prochaine fois, ajoutez les autres ethnies ! » Il y a quarante-cinq ethnies au Sénégal !

La grâce de cet événement, entre autres choses, fut la générosité des gens à vouloir nous aider. Des amis français les plus proches qui nous aidèrent à vendre les places, avec la diffusion, avec la nourriture et la boisson. Les commerçants que nous rencontrâmes avec Domitille au centre ville qui nous aidèrent en nous donnant les jus, du vin, des gâteaux, du pain, des fruits ; les voisins qui nous aidèrent avec la chorégraphie des danses.

Ceci est pour moi le signe que l’être humain est fait pour servir, son cœur attend à être dérangé et s’il ne veut pas être dérangé, il est aidé par l’insistance comme dans l’évangile de la veuve inopportune qui frappe à la porte du Roi jusqu’à ce qu’elle obtienne ce qu’elle demande ! Je crois que l’être humain attend d’être tiré de sa routine. Sinon, pourquoi la famille Pilon n’arrêta pas de nous remercier alors que c’était eux qui nous firent l’immense faveur de nous aider ? Pourquoi les familles françaises proposèrent leur aide avec le vin et les gâteaux ? Pourquoi les commerçants nous donnèrent ce que nous demandions ?

Le cœur attend.

Alejandra — Sénégal

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Prendre la main de Marie

25 mardi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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J’aimerais vous parler de quelques rencontres faites, depuis mon arrivée, dans un grand hôpital où sont soignées les personnes atteintes de maladies infectieuses. Chaque jeudi après-midi, je retrouve la communauté des volontaires dans l’enceinte de cet hôpital. Après une brève prière commune pour confier nos rencontres, nous nous dirigeons vers le pavillon de pédiatrie. Enfants ou adolescents porteurs du SIDA, viennent régulièrement, avec ou sans famille, pour quelques jours d’analyses et d’ajustement du traitement. Parfois, certains demeurent plusieurs semaines lorsque le traitement n’a pas été bien suivi ou lorsque l’enfant a contracté une infection. Chaque semaine, il nous est donné de retrouver nos amis ou bien de lier de nouvelles amitiés, de reprendre les jeux de la semaine précédente ou d’en inventer de nouveaux. Le premier visage rencontré, pour moi, fut celui de Brenda, petite fille de deux ans, orpheline, accompagnée d’une personne employée par l’Etat pour rester près d’elle durant l’hospitalisation. Lors de notre première rencontre, Brenda était inconsolable car elle souffrait d’une infection pulmonaire et n’acceptait pas le masque à aérosols qu’on lui mettait pour libérer ses petits poumons. Il s’agissait d’être présent, de rassurer, de veiller. La semaine suivante, le traitement ayant été effectif, il était plus difficile de suivre Brenda courant allègrement partout dans cette unique grande salle de pédiatrie (composée de petits boxes) en volant les morceaux de pain destinés aux autres enfants.

Bien souvent, il règne dans ce service, une ambiance très familiale où les mamans présentes, se réunissent pour partager le maté (boisson typique d’Argentine) et les enfants jouent ensemble quand leur permet leur état. Ensuite, notre après-midi se poursuit dans un pavillon voisin. Là, nous attendent dans une salle plus grande, des femmes atteintes de tuberculose (les volontaires garçons visitent la salle des hommes). Elles suivent là un minimum d’un mois de traitement. La plupart étrangères, de Bolivie, du Paraguay ou du Pérou, elles sont venues travailler en Argentine. Les conditions de vie et d’alimentation très précaires, parfois la drogue et l’alcoolisme ont favorisé l’infection. Elles arrivent souvent quand la maladie a déjà, hélas, bien progressé. Bien souvent, quand nous arrivons, elles sont attablées ensemble, car c’est l’heure où le personnel leur sert le thé. Nous nous installons avec elles ou nous passons plus de temps avec l’une d’elle encore alitée. Et là commencent les confidences de l’une, les questions de l’autre, le récit de leur vie de famille…

Lindamar, jeune maman bolivienne de vingt-quatre ans internée il y a quelques mois, et avec qui nous avons beaucoup sympathisée, nous présentait chaque fois les nouvelles arrivées ; à chaque nouvelle visite, nous attendait donc un véritable comité d’accueil. Je suggérais à l’une d’elle, souffrant de ne pouvoir voir ses enfants pendant plus d’un mois (la chose la plus difficile pour presque toutes), de prendre la main de Marie, de lui demander de veiller sur sa famille en priant quelques « Je vous salue Marie » et lui assurant que je le ferai aussi. Une semaine plus tard, j’apportais quelques chapelets et des petits feuillets explicatifs sur cette prière, « au cas où… » Quelle ne fut pas ma surprise de voir que TOUTES en voulaient un, même celles qui m’avaient dit appartenir à l’église évangélique (d’origine protestante) !

Sr Françoise-Thérèse — Argentine

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Des Saints devant nos yeux

24 lundi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages, Volontaires

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Notre premier couple se compose de Juan et Valentina. Juan est gravement handicapé depuis maintenant vingt ans, des suites d’une soirée un peu trop arrosée au cours de laquelle il est tombé d’un échafaudage. Depuis ce jour, il se retrouve tel un véritable légume en fauteuil roulant, les membres complètement atrophiés. Ayant perdu toute indépendance, il ne peut strictement rien faire tout seul… Même son système respiratoire est artificiel. Il faut avouer que ça relève du miracle qu’il s’en soit sorti vivant (bien que dans un sal état). De plus, Juan n’est pas sorti de sa maison depuis le jour de son accident. Il refuse catégoriquement de mettre un pied dehors car il a trop honte que les gens voient son corps aussi abîmé. La première fois que je suis allée chez eux, j’ai été particulièrement frappée par la façon dont sa femme s’occupe de lui. Cette dernière est remarquable, elle est chaque jour à son chevet, à lui donner à manger, le faire boire, le mettre dans son lit, l’aider à se laver, à faire ses besoins, lui appuyer sur son abdomen artificiel toutes les trente secondes pour qu’il puisse tousser (car ses poumons s’encombrent très rapidement). Je le répète Juan ne peut véritablement rien faire tout seul !

Je trouve l’attitude de Valentina admirable : chaque jour toute son énergie et son temps passent dans les soins et l’attention qu’elle doit prodiguer à son mari. Et il faut avouer qu’elle est sincèrement aux petits soins avec lui ! La moindre chose qu’il réclame, elle s’empresse de lui donner. Et ce depuis vingt ans ! Elle non plus ne met quasiment jamais le pied dehors car elle se doit d’être tout le temps présente au cas où Juan a besoin de quelque chose. Cette femme est pour moi une véritable leçon de patience, d’humilité et de dévouement. Et chaque petite chose qu’elle fait pour lui aussi petite et humble soit-elle, elle le fait avec tellement d’amour… et sans jamais se plaindre qui plus est ! Chaque petit geste d’affection qu’elle lui donne (comme lui tenir sa main toute déformée et la caresser pour alléger ses souffrances physiques) me fascine ! Mais en plus de tout ça, elle paraît tellement en paix et tellement sereine ! Je suis vraiment impressionnée. Quand j’essaie de me mettre à sa place, je me dis que je ne sais pas comment je ferais pour avoir une telle patience !

 

Notre deuxième couple se compose de Don Sergio et Señora Olga. Cette dernière est alitée depuis plusieurs mois suite à une chute qui lui valut un grave problème aux hanches et ne peut donc rester qu’en position allongée. Elle est également atteinte d’un Alzheimer assez avancé l’empêchant de s’exprimer de façon normale ; rien de ce qu’elle essaie de dire n’est intelligible. Ce qui se traduit par des chouinements, gémissements constants pour réclamer de l’eau, à manger… Son mari, petit homme boiteux que je qualifierais de pétillant, plein d’énergie et d’humour s’occupe d’elle à l’image de Valentina avec Juan. Il ne sort quasiment pas de chez lui non plus, n’a quasiment aucune visite et passe ses journées entières au chevet de sa femme pour répondre au moindre de ses besoins (sachant qu’elle chouine pour avoir à boire toutes les trente secondes). Tout comme pour Valentina et Juan, j’ai été très marquée par cette rencontre, par cet homme si joyeux, qui paraît aussi tellement en paix avec son quotidien ! Quel courage ! Quelle résilience ! En un mot : quel mérite !

Vous allez me dire qu’ils n’ont pas vraiment d’autre choix que de le faire, qu’ils se sont engagés en se mariant à « porter secours à leur conjoint ». Je vous répondrais que oui ils n’ont pas vraiment le choix, néanmoins ils ont le choix le faire en se plaignant ou de le faire avec beaucoup d’amour. Et c’est cela qui fait toute la différence ! Ces personnes sont de véritables maîtres pour moi, c’est pourquoi je tenais à vous en parler. Je réalise que finalement « aimer son prochain », c’est peut-être simplement savoir aimer du mieux que l’on peut la personne qui se trouve à nos côtés, dans la même maison, à l’image de Valentina et Don Sergio. Je crois que notre prochain commence par notre famille, nos collègues de travail… En un mot, les personnes qui sont présentes chaque jour dans notre vie !

Je voudrais citer également la phrase d’un livre que j’ai lu récemment et qui a une grande résonnance en moi : « Le bonheur, c’est n’est pas de désirer ce que l’on aime mais d’aimer ce que l’on a ». Je trouve que c’est très juste. Finalement, c’est cela qui nous permet d’être en paix : d’aimer notre vie telle qu’elle est, au lieu de toujours chercher à fuir, chercher un ailleurs, chercher à obtenir toujours plus ! Je dois dire que l’attitude de Valentina et de Don Sergio illustre vraiment parfaitement cette phrase pour moi ; elle la rend même très concrète ! Néanmoins comment font-ils pour acquérir une telle attitude d’abandon face à la monotonie de leur quotidien ? C’est réellement la question que je me suis posée en rendant visite à chacun de ces deux couples pour la première fois. En effet, on sent bien chez ces deux personnes que ce n’est pas un sentiment de résignation qui les habite. Au contraire, elles paraissent réellement sereines et en paix avec leur vie telle qu’elle est (et c’est vraiment ça qui m’a marquée justement !) Mais quel est leur secret ?

Hier, nous avons croisé Valentina, qui nous a annoncé que son mari a attrapé un virus aux poumons, que c’est incurable et dégénératif. Nous sommes restés quelques temps à discuter avec elle et elle nous a confié : « Sans la foi, je ne tiendrais pas ! Avant l’accident de Juan, j’étais très éloignée de la religion, aujourd’hui je sais que c’est grâce à Dieu que je tiens le coup chaque jour depuis vingt ans, car c’est lui qui me donne la paix et l’amour. Moi, j’ai toujours été quelqu’un de très tranquille, mais être tranquille et être en paix ce n’est pas pareil ; la paix intérieure, seul Dieu peut nous la donner, on ne peut l’obtenir que par la prière. »

Albane — Chili

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La découverte de la prière à Points-Coeur

23 dimanche Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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Comme disait Mère Térésa : « La prière est la respiration de l’âme, sans la force que nous recevons de la prière, notre vie serait impossible. »

Tout au long de ma mission, j’ai pu prendre conscience que la prière de chaque jour était réellement importante et m’apporte beaucoup : elle est ma force pour être présente à tous mes amis qui ont tant besoin de cette présence qu’on leur offre.

Une présence gratuite et sincère où l’on ouvre son cœur à Dieu mais aussi à toutes les personnes que l’on rencontre afin de vivre avec elles, d’avoir un regard de compassion, de partager ensemble ce qu’elles vivent, leurs souffrances, leurs difficultés, leurs peines, leurs joies. Cela me procure un grand bonheur de pouvoir accompagner tous mes amis, une grande joie même si parfois cela reste difficile. Mais nous ne sommes pas seuls, notre communauté est là aussi pour nous soutenir. C’est un réel don de soi ce que je vis ici dans lequel je suis profondément heureuse et épanouie.

Il y a moins d’un mois, nous avons fêté la Pentecôte, la venue de l’Esprit Saint, qui m’a accordé une belle grâce d’être marraine de confirmation d’une amie qui s’appelle Giovanna. Elle n’est pas encore mariée à l’église mais s’y prépare avec Freddy. Ils ont deux enfants Josué et Juan-Angel, ils sont passés par plusieurs épreuves bien douloureuses car ils ont perdus quatre enfants… Ce sont des amis depuis longtemps et qui nous aident chaque année pour les camps des enfants du quartier que nous organisons en février. Freddy possède un mini bus avec lequel chaque année, nous allons avec tous les enfants jusqu’à la maison des Sœurs de Points-Cœur. Ils nous aident à préparer les repas, à calmer les enfants aussi, en bref beaucoup de petites choses qui nous rendent service. Ils sont très impliqués dans la paroisse, et j’ai eu la grâce d’être la marraine de Giovanna : je compte bien continuer à l’accompagner comme je peux dans son chemin vers Dieu et vers le mariage.

Claire — Pérou

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Immersion dans un village sénégalais

22 samedi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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Quand on arrive dans un village, on salue tout le monde par respect. Belle tradition qui permet aussi d’échanger quelques mots même si la discussion ne s’éternise pas compte tenu de la barrière de la langue. Comme je vous ai présenté brièvement les ethnies plus haut, je peux maintenant vous dire que ce village est un village sérère. La plupart d’entre eux parle sérère essentiellement. Je commence tout doucement à me débrouiller dans une conversation simple en wolof mais quant au sérère autant vous dire que c’est du chinois pour moi ! Après les présentations faites, je découvre avec des yeux d’enfants les habitations très simples et l’environnement quotidien de ces familles. Je vous avoue avoir été surprise en constatant le très peu de confort dans lequel ils vivent. Moi qui pensais vivre déjà très simplement dans la maison de notre Point-Cœur, je peux vous dire que par rapport au village, je me sens largement favorisée. Cette remarque que je me suis faite sur la découverte des lieux, je l’ai partagée à Thérèse car j’avais besoin d’échanger sur ce que l’on vivait. Thérèse, issue d’un village guinéen, connaît davantage la vie de village et m’a fait remarquer qu’il y avait des villages plus pauvres encore. Quand je suis arrivée au Point-Cœur à Grand Yoff, les habitations de nos amis me paraissaient très sommaires et petites pour le nombre d’habitants. Mais en arrivant au village d’Alphonse, j’ai trouvé tous nos amis du quartier de Grand Yoff chanceux d’avoir l’eau accessible, l’électricité, des douches descentes. C’est fou comme ce genre d’expérience, nous remet en question sur le sens de notre mission, sur notre chance de ne manquer de rien. Cette réflexion est bien le point de vue uniquement subjectif d’une Européenne comme moi qui découvre que dans le monde il y a des modes de vie différents.

Je ne crois pas que la famille d’Alphonse soit malheureuse de vivre comme cela et d’ailleurs je pense avoir perçu une modeste fierté dans leur regard de compter parmi les habitants du village. Ils ont toujours vécu dans ce village et ignorent la vie superficielle européenne alors finalement, je pense que quelque part ce sont eux les chanceux. Leur ténacité dans le travail quotidien me bouscule aussi. En fait pendant ces 24 heures, je n’ai cessé d’être bousculée et ça fait du bien. Pour être toujours fidèle à ma description sur l’ethnie sérère, le papa d’Alphonse cultive essentiellement le mil et quelques légumes, cacahuètes. Il élève aussi des animaux et ces derniers vivent presque collés à leur chambre. Du matin au soir Bernard, le papa d’Alphonse, travaille sous une chaleur écrasante pour faire vivre sa famille. Ils se nourrissent et vivent de cette culture alors il est important que celle-ci soit bien entretenue. Parfois ils vendent aussi du mil au marché. Antoine, l’oncle d’Alphonse ravi de nous recevoir, nous a fait visiter les lieux et présenté tous les travailleurs œuvrant tous pour la vie du village. La famille d’Alphonse était touchée de notre visite et nous a reçues comme des reines : tous les habitants nous apportaient des plats pour nous remercier de notre présence ! On a eu donc six ou sept plats de riz à goûter !! Nous avons passé la matinée à l’ombre d’un baobab sur une natte, à discuter avec les femmes du village et en dégustant l’ataya, le thé sénégalais ! Je me croyais dans un conte africain tellement l’ambiance était pittoresque. Les femmes discutant autour de certaines pilant le mil et d’autres tressant les cheveux de leurs enfants. L’après-midi nous avons joué avec les enfants et profité de la présence de Samuel et d’Effigénie. Ils revenaient avec le sourire de trois kilomètres à pied en plein soleil, de l’école. Puis nous sommes parties en fin d’après-midi, fortes des dernières bénédictions en wolof du papa d’Alphonse. Nous avons repris le chemin de l’école de Samuel et Effigénie pour regagner les transports. Sur ce chemin cette fois, pas de charrette alors nous avons marché et je trouvais ce chemin bien long et fatiguant ! Je demandais à Samuel si c’était difficile pour lui de prendre cette route trois fois par jour et lui de me répondre avec naturel qu’il était scout et habitué à marcher. Cette immersion au cœur du village était un bijou préservé et j’en garde un souvenir inoubliable.

Domitille — Sénégal

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Veiller avec et pour Delip

21 vendredi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages

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A 18h, direction la chapelle avec Delip pour notre heure d’adoration. A 19h la chapelle se remplit pour la messe animée par les beaux chants d’Aymeric. A 20h, retour au dinning pour le dîner. Un peu écourté pour regarder un film tous ensemble : aujourd’hui un film qui raconte la vie de Ste Maria Goretti que j’ai choisi car c’était sa fête en début de semaine. Tous sont touchés par le visage de cette petite sainte pleine de vie et au cœur très pur qui doit subir la violence environnante jusqu’à en mourir. Ses derniers mots furent pour pardonner à son meurtrier. Elle avait douze ans.

La soirée s’achève. On emmène Delip dans sa chambre. A peine est-il dans sa position préférée, tourné sur le côté droit, le bras un peu surélevé par un tissu fixé aux barreaux du lit, qu’il ferme les yeux et commence à s’endormir. Le matelas rempli d’air est confortable, il est sous le ventilateur… il devrait bien dormir au moins pour quelques heures : il appellera pour changer de position, sans doute vers minuit ou 1h. Avant qu’il s’endorme complètement nous disons une courte prière. Il aime se remémorer quelques visages et les confier à Dieu avant de dormir. Puis je le bénis. Cette nuit je m’occupe de lui donc je dors dans la chambre voisine avec la porte ouverte… c’est parfois dur de se lever au milieu de la nuit. Pas facile de ne pas s’en prendre à ce pauvre Delip qui n’y peut pas grand-chose de ne pas arriver à trouver la bonne position pour trouver le sommeil et qui n’a pas d’autre solution que d’appeler avec des cris qui se transforment vite en sanglots sonores.

Parfois, après m’être levé pour le changer de position, je m’assieds un instant sous la véranda et regarde la nuit qui enveloppe notre jardin. Tout est paisible. Une brise légère caresse les grands eucalyptus de la forêt derrière le dinning. Tout est silence. On entend juste le ronronnement des ventilateurs. Dans ce silence de la nuit, tout dort mais on perçoit une irrésistible présence. Dieu veille. Il veille sur chacun de ceux qu’il a réunis ici. Il veille sur nos journées qu’Il désire habiter de sa Sainte Présence.

P. Peter — Inde

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