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Points-Cœur, au fil des jours

Archives de Catégorie: Consacrés Points-Coeur

Points-Coeur : Cette nouvelle expérience m’a permis de réellement choisir le Christ et de Le suivre.

16 vendredi Fév 2018

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Français, Other languages, Témoignages

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Bonjour,

Je m’appelle A.B.. J’ai 40 ans et je suis orthoptiste de métier .

J’ai connu Points-Coeur en 1998 par l’intermédiaire d’ une amie qui me donna un dépliant sur cette œuvre. Un an plus tard, je me suis engagée pour dix huit mois comme volontaire. Je fus envoyée en Inde. Cette première expérience m’a fait découvrir le visage du Christ à travers la vie d’oraison, la vie communautaire et nos nombreux amis indiens. Ce fut le début d’un chemin qui m’amena à prononcer en 2010 mes engagements définitifs, comme laïque consacrée , au sein de Points-Coeur.

Après ma première expérience en Inde , je suis rentrée en France et j’ai travaillé un peu plus de deux ans dans un cabinet d’ophtalmologie. Pour ce chemin de discernement, je fus envoyée au point-coeur du Bronx, à New-York. J »ai découvert une toute autre réalité que celle que j’avais vécue en Inde. Cette nouvelle expérience m’a permis de réellement choisir le Christ et de Le suivre.

Après 3 ans et demi à New-York, un an d’ étude et de vie plus contemplative en France, et 7 ans ,de nouveau, en Inde ; me voici au Costa Rica. Quel changement ! Quelle richesse de pouvoir découvrir une nouvelle culture, une autre manière de vivre sa foi !

Nous sommes arrivées au Costa Rica ,il y a seulement 4 mois et les personnes nous ont accueillies avec beaucoup de simplicité et d’ ouverture de cœur! La maison dans laquelle nous nous sommes installées n’avait qu’un toit et des quatre murs… En un mois, le point-coeur fut rapidement aménagé grâce à la générosité des paroissiens. Maintenant, les enfants viennent facilement nous saluer, lors de la sortie des classes, avant de rentrer chez eux. Les personnes que nous rencontrons, nous confient leurs joies et leurs difficultés et je suis émerveillée de leur confiance. Il n’est pas rare que certains d’entre eux se joignent à nous, lorsque nous récitons le chapelet chaque après-midi, à 14h30 !

Après plusieurs rencontres avec des mères de famille qui nous confient les souffrances de leurs enfants qui sont tombés dans le cercle infernal de la drogue, nous souhaitons commencer un groupe de prière pour les mères ( mouvement fondée par Veronica Williams).

L’ Eglise est constituée de tant de charismes que c’est une joie de pouvoir vivre de chacun d’entre eux !

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Sommet de l’année de formation Points-Coeur : un mois chez les moines trappistes de Sept-Fons

06 mardi Oct 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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Gratuité, apparente inutilité, silence, don de soi dans de toutes petites choses, formation intellectuelle et le tout en prière : le mois de juillet fut peut-être le sommet de cette année de formation, le stage commando de la vie contemplative ! Nous avons rejoint avec Bruno, pour un mois le monastère trappiste (ce simple nom suffisait à m’effrayer !) de Sept-Fons dans l’Allier. Pendant un mois nous avons donc vécu le quotidien de ces quatre-vingt moines, héritiers de nombreuses générations de moines qui suivent depuis des siècles en ce lieu (depuis 1098 pour être précis) la règle monastique de Saint Benoît et vivent de prière, de silence, de recueillement, de travail manuel, de lectio divina… Le lendemain de notre arrivée, je découvre cette invention extraordinaire que sont les matines à 3h25… Je marche silencieusement dans les longs couloirs du monastère pour rejoindre l’église ; un bruit de cloche, insolite au milieu de la nuit, me fait presser le pas, l’office va commencer ; je vois des silhouettes blanches se glisser vers leurs stalles, chacun à sa place, son poste de travail. 3h30 pétante, une lumière s’allume : « Seigneur, ouvre mes lèvres » et la journée des moines est lancée, elle commence par une heure de psalmodie et de lecture, puis un bon temps d’oraison. Moment un peu surréaliste, il est 5h, Paris s’éveille, pendant que quatre-vingt moines à genoux dans l’église intercèdent pour le monde. La journée avance, rythmée par la cloche et les offices (sept fois par jour, nous nous retrouvons tous à l’église), après la messe, le début de la matinée est consacrée à la lectio divina et à l’étude ; la distribution du travail sonne la dispersion, chacun marche, sans lenteur ni précipitation, vers son office : les champs, le verger, la menuiserie, la cuisine… Ora et labora, prière et travail, Saint Benoît résume ainsi la vie des Bénédictins. Vivre au milieu de ces hommes qui offrent leur vie à Dieu dans la prière, le silence et le travail fut pour moi édifiant… Ils sont la preuve que Dieu peut combler une vie (le sourire d’un moine de quatre-vingt ans ou la joie d’un novice de vingt-cinq ans ne trompent pas), que le quotidien qui semble le plus monotone peut être passionnant quand on cherche Dieu, que prier sans cesse (ou presque) est possible, que mettre Dieu au centre de nos vies et de nos journées donne à chaque chose sa juste place et procure une paix joyeuse, que les tâches les plus humbles faites dans la prière ont une grande valeur…

Nous avions tous les jours un entretien de vingt minutes avec un frère du monastère (le reste de la journée est en silence ! les moines communiquent presque exclusivement par un langage des signes bien à eux) pour poser nos questions, découvrir la spiritualité trappiste et se laisser guider dans cette expérience belle et exigeante. Bref, ce fut un mois fondateur, une invitation à continuer sur ce chemin à la suite du Christ et à ancrer davantage encore ma vie dans l’amitié avec le Christ.

Jean — France

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Inde : coopération dans le service des plus pauvres

28 lundi Sep 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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Depuis quelques mois, une jeune infirmière française, Elizabeth, avec qui nous sommes devenus amis, et qui travaille comme bénévole pour une autre association dans le bidonville de Gandhi Nagar (quartier de Chennai que nous visitons le dimanche), vient nous voir une fois par mois et visite avec nous nos voisins pour voir s’ils ont besoin de soins ou de conseils médicaux. Cela nous permet de faire un tour du quartier et de rencontrer beaucoup de nos voisins que nous ne connaissions pas bien. Ainsi dans la famille de Gracy – une fille de treize ans qui était la cheftaine de patrouille au camp – nous avons découvert la petite Sharada, une petite fille de quatre ans qui souffre de troubles multiples. Son papa est alcoolique et sa maman ne veut pas s’occuper d’elle, c’est donc sa grand-mère, la mère de Gracy, qui l’élève. Elle avait des vers dans le ventre et était toute maigre, donc nous sommes allés à l’hôpital avec les parents de Gracy pour voir le docteur et recevoir un traitement. Maintenant, elle va mieux et mange bien, elle reprend du poids petit à petit. Mais elle a d’autres problèmes, des troubles moteurs et du langage en plus d’un fort strabisme. Nous allons accompagner ses grands-parents dans un autre hôpital pour enfants bientôt pour qu’elle y reste un mois et apprenne à marcher avec l’aide de la physiothérapie. Cette attention pour Sharada nous a beaucoup rapproché de cette famille, et le papa de Gracy, qui est pêcheur, vient parfois nous offrir du poisson ou des crustacés pour nous remercier de notre aide.

Aymeric — Inde

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Les vacances de La Fraternité St Maximilien Kolbe

24 jeudi Sep 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages, Vie de l'Œuvre

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Puis j’ai été donné un coup de main aux vacances de la Fraternité Saint-Maximilien-Kolbe (la branche des familles et laïcs de Points-Cœur). Je m’occupai particulièrement des enfants avec Martha (ma sœur de communauté en Roumanie). J’ai beaucoup aimé cette semaine et cette occasion de mieux connaître la Fraternité Maximilien Kolbe. Ce qui m’a marquée, c’était de voir combien tous formaient une seule famille : tout le monde prenait soin des enfants et cela se faisait naturellement car en général, ils se connaissent bien. Si une maman craque, une autre prend le relais ; si un enfant pleure, il se laisse consoler par l’un des adultes présents.

Un couple est famille d’accueil. L’un des enfants revient année après année depuis maintenant plus de cinq ans. Tous, enfants et adultes connaissent ses difficultés et veillent tout particulièrement sur lui. Ce couple m’expliquait que pour ces enfants accueillis chez eux, il y avait toujours un « avant » et un « après » les vacances Frat car au milieu de cette grande communauté qui forme une famille, les enfants recevaient pour la première fois un amour gratuit pour ce qu’ils étaient et que cela produisait en eux un changement significatif.

J’ai été très impressionnée par Joshua, cet enfant accueilli dans cette famille depuis ses cinq ans. Je savais qu’il pouvait parfois être difficile. Or j’ai pu voir pendant ces vacances, combien il avait appris à se connaître, à connaître ses difficultés et combien il faisait d’efforts pour se contrôler, pour ne pas perturber le reste du groupe qui sont en fait de grands amis pour lui maintenant. Et c’était aussi les autres enfants qui prenaient soin de lui, plusieurs fois je les ai vus intervenir avant même que les adultes ne se rendent compte de quoi que ce soit, comme l’avant dernier soir où Joshua avait une forte fièvre et qu’il sont venus nous trouver en courant.

Ces familles avaient leurs difficultés, comme tous. Mais j’étais émerveillée de les voir vivre en transparence les uns à côté des autres et puis s’aider, si simplement.

Mathilde — France

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Yay Samniang et la Sainte Vierge

23 mercredi Sep 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages

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Je voudrais vous partager l’histoire d’une grande amie, qui a été très proche et qui est décédée le 31 Juillet dernier. Je vous avais déjà parlé lors d’une de mes précédentes lettres : yay Samniang.

Elle était véritablement devenue notre grand-mère, et, comme nous la visitions tous les jours, elle était aussi au centre de nos conversations, soucis et prières. Sa dernière année fut douloureuse et elle vivait dans beaucoup d’angoisses. Elle disait souvent qu’elle pensait à la mort. Elle devenait de plus en plus fragile physiquement et son besoin de présence se faisait de plus en plus criant.

Elle criait nos noms jours et nuits, au grand dam de ses voisins. Elle voulait s’assurer que nous pouvions l’entendre, que quelqu’un entendait son cri. Lors d’une visite, je m’affairais à m’occuper d’elle, la nourrissant, la baignant, etc. Puis je m’asseyais quelques minutes et lui demandais si elle se sentait mieux. Elle me répondit : « Maintenant ça va, car tu es là, tu ne bouges plus, tu restes avec moi, et nous sommes amies. »

Son chemin m’a souvent bouleversée. En juin, nous étions parties une semaine en retraite et l’avions alors confiée aux bons soins d’un volontaire d’un autre Point-Cœur, de passage en Thaïlande. Yay Samniang s’est beaucoup attaché à lui, et lui avait donné un beau nom thaï, Somchai. Lorsqu’il est reparti, elle a pleuré son départ. Sa fille lui a reproché de s’attacher ainsi et de nous aimer tant puisque visiblement cela la conduisait à « pleurer toute seule ». Yay m’avait rapporté ces mots. Mais n’est-ce pas ainsi, que lorsqu’on aime beaucoup, parfois cela fait aussi beaucoup pleurer ? Les toutes dernières semaines, elle parlait toujours de son amour pour nous et de notre amour pour elle. Elle répétait cela, c’était devenue la seule chose essentielle.

Les angoisses qui l’envahissaient ne lui laissaient pas beaucoup de repos. Seule la prière du chapelet semblait lui donner un peu de paix. Elle craignait les fantômes et les esprits, aussi nous avions mis une photo de la Madone au dessus d’elle. Lors d’une de mes dernières visites, elle me dit : « Hier, la Sainte Vierge était là ». Je lui demande ce qu’Elle lui a dit. Elle répondit : « Rien, Elle n’a rien dit, nous sommes restées toutes les deux ici, tranquilles. »

Marianne — Thaïlande

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Être plongé dans l’immuable

14 lundi Sep 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Fiorettis des Points-Cœur

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« Au reste, ce qui est important, ce ne sont pas habituellement les événements remarquables et même en général, ce ne sont pas les événements, mais justement certains instants, certaines impressions. […] Je suis persuadé que, dans les profondeurs, ce sont ces “ découvertes ” (ces “ épiphanies ”), ces touches, ces révélations de l’Autre, qui ensuite déterminent de l’intérieur notre “ perception du monde“ ». Père Alexandre Schmemann (Journal)

C’est par ces paroles du père Alexandre que je voudrais terminer cette lettre car elles illuminent si bien trois rencontres, trois visages qui m’ont particulièrement marquée ces derniers mois par leur supplément d’être.

Au monastère d’Ouniv, j’ai eu la joie de rencontrer un jeune garçon de neuf ans qui était là avec son grand-père. C’était un régal de contempler cet enfant : la nature même de celui qui ne se regarde pas, qui est tendu intérieurement (naturellement) vers le Mystère — avec quel cœur son chant a jailli au-dessus de toutes les voix pendant la Divine Liturgie, au chant des Chérubins ! Et vers la réalité — donner du pain aux poissons de l’étang, parler à voix basse au réfectoire par délicatesse d’âme et non « parce qu’il faut », faire du vélo avec passion !

Enfin une dernière rencontre qui m’a beaucoup touchée dimanche, à la maison de retraite : Pan Petro, un tout petit vieux de plus de quatre-vingt ans, extrêmement touchant, aveugle, manchot depuis que, pendant la guerre, une grenade lui a éclaté au visage (il avait douze ans). Il était à demi allongé sur son lit, posé comme une petite branche, à prier son chapelet : ses doigts se perdaient dans les grains, et ses lèvres murmuraient sa prière qui ne faisait plus qu’une avec tout son être. Je lui ai demandé de prier avec lui et alors, c’était comme si je récitais le chapelet pour la première fois : sa voix s’est faite claire, lumineuse, elle m’a prise dans sa douce ferveur pour la Vierge. Pan Petro partage sa chambre avec un jeune handicapé, Pavlo qui tressaillait physiquement de joie à chaque invocation de Marie.

C’est bouleversant d’être conduit dans de tels lieux. Comme Dieu est bon de nous faire toucher, goûter à la présence de telles personnes, de nous donner cette possibilité de nous immerger dans l’immuable.

Aude — Ukraine

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« Il m’a rendu la vie. »

07 lundi Sep 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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Depuis l’année dernière, nous avons la joie d’accompagner un groupe qui s’appelle CAM (Centre d’Aide à la Femme). Ce groupe, formé essentiellement de mamans de famille, essaye d’accompagner des femmes qui ont une grossesse à risque. Beaucoup d’entre elles avaient pris la décision d’avorter, et en allant à la rencontre de cette association, décident de garder leur enfant. A ce moment-là, commence un chemin incroyable de soutien, des appels téléphoniques, de recherche de médecins, quelquefois d’un lieu pour vivre, d’un travail. Un énorme réseau se met en mouvement pour essayer de répondre aux besoins de cette future maman et de son enfant. Le chemin ne se termine pas au moment de l’accouchement, car d’autres activités sont proposées, comme un atelier pour faire des bonbons en chocolat, l’accompagnement psychologique, etc.

Avec mes sœurs, nous aidons pour donner quelques cours de catéchisme pour celles qui décident de demander le baptême pour leur enfant. Chaque rencontre est une surprise. Les visages de ces femmes sont assez souvent bien marqués, mais elles ont une joie immense devant leur petit bébé qu’elles portent dans leurs bras. Mon pauvre cours de catéchisme est interrompu par les pleurs des petits, par le petit frère qui joue, etc.

Je pense par exemple à l’une d’entre elles, qui à cause d’une phobie sociale, met une bande noire à hauteur de son nez. Tout son corps laisse transparaître une histoire très dure. Malgré cela, elle a dans ses bras son petit, elle le berce avec tendresse, lui donne le sein et me dit : «  Il m’a rendu la vie. »

Sr Laeti — Argentine

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Brésil : à la recherche de la perle rare…

31 lundi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages

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Lors de ma visite au Point-Cœur Sagrada Familia, situé dans la ville de Simoes Filho, j’ai pu passer deux jours avec les trois Amies des enfants qui y habitent. Une après-midi, je suis sortie visiter avec Mayra (Équatorienne vivant aux USA) et elle m’a dit : « J’aimerai te présenter une nouvelle amie. » Elle m’amène au fin fond du quartier, dans une maison misérable où elle est reçue avec beaucoup de joie par une femme incroyable. Cette femme vit avec sa fille handicapée, d’une quarantaine d’années, (peut-être autiste ?) et avec d’autres personnes mais je n’ai pas trop osé demander qui c’était. Je regarde le visage de cette maman, bien usé, elle paraît sortie de l’une des photos du photographe brésilien Sebastiao Salgados. Elle nous raconte qu’elle voulait aller chercher du travail à Sao Paulo (le rêve de la plupart de gens du Nordeste brésilien) et qu’elle a commencé à marcher des jours et des jours. Finalement, elle s’est arrêtée à Salvador de Bahia et puis elle s’est mise à travailler et elle a ramené sa famille et surtout sa fille qui a tant besoin d’elle. Il n’y aucune plainte dans ce qu’elle raconte. Le plus naturellement du monde, elle nous explique qu’elle accueille une vieille dame du quartier, restée seule pour vivre avec elle dans sa maison !

Mais je n’étais pas seulement bouleversée par elle et par son témoignage, mais aussi par notre Amie des enfants. Cette jeune fille, Mayra a eu la belle capacité de repérer cette perle dans ce quartier souvent violent et vulgaire, de percevoir la valeur d’une visite, d’y rester fidèle. Elle me désigne cette femme comme son amie !

Sr Laetitia — Brésil

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La paroisse du padre Ignacio

28 vendredi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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Après la messe de 20h, le samedi soir, avec le padre Ignacio, nous partons visiter quelques familles et apporter quelques vivres aux pauvres gens de la paroisse. Il y a beaucoup de misère à Lampa. La terre est pauvre, la délinquance gagne du terrain à mesure que s’étendent les filets de la drogue et de l’ennui. Les femmes souffrent plus que les autres, et avec elles, leurs enfants. Ce soir-là, nous allons chez un couple de petits vieux à qui on a laissé la charge de quatre petits enfants. La maison est heureusement chauffée par un poêle à bois. De petites têtes hirsutes et barbouillées sortent du lit pour nous accueillir. Sur la table la petite vieille a posé une poêle noirci par des générations de cuisinières, dans laquelle flottent dans l’huile trois œufs au plat. Nous nous asseyons sur des chaises dépareillées et mangeons le festin accompagné de pain rassis. Dîner partagé : plus, ils ont offert tout ce qu’ils avaient.

Puis nous sommes allés voir une maman avec ses quatre filles. Là aussi, on nous a servi un thé bien chaud avec des beignets à la pate de maïs, le plat des pauvres. Mais quelle joie quand le padre est entré dans la maison ! Les deux petites (les deux plus grandes, huit et cinq ans) se sont jetées à son cou. Il les a embrassés tendrement et elles lui ont raconté toutes sortes d’histoires. Le papa est en prison, la maman se remet doucement d’une longue descente dans l’ennui et le désœuvrement. Le padre l’a relancée en finançant un petit élevage de poules qui sont dans le minuscule jardin derrière la maison. La maman, une femme très jeune bien en chair, raconte qu’elle ne veut pas que ses filles voient je ne sais plus quelle émission ou série de la télé. Le padre approuve et lui dit de raconter à ses filles des contes. « C’est quoi un conte ? » demande l’une d’elle. « C’est une histoire qui sort de l’imagination » répond le padre. « Tu peux me raconter un conte ? — C’est l’histoire du prince heureux… » Et le voilà raconter l’histoire d’une merveilleuse statue d’un prince réveillée dans son sommeil de pierre par une tourterelle qui lui redonne la joie en l’invitant à donner toutes ses richesses aux pauvres. Les petites écoutent la bouche grande ouverte. Il est bon d’être assis à la table de cette petite famille où l’on est comme en famille.

P. Thibault — Chili

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Prendre la main de Marie

25 mardi Août 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Consacrés Points-Coeur, Témoignages

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J’aimerais vous parler de quelques rencontres faites, depuis mon arrivée, dans un grand hôpital où sont soignées les personnes atteintes de maladies infectieuses. Chaque jeudi après-midi, je retrouve la communauté des volontaires dans l’enceinte de cet hôpital. Après une brève prière commune pour confier nos rencontres, nous nous dirigeons vers le pavillon de pédiatrie. Enfants ou adolescents porteurs du SIDA, viennent régulièrement, avec ou sans famille, pour quelques jours d’analyses et d’ajustement du traitement. Parfois, certains demeurent plusieurs semaines lorsque le traitement n’a pas été bien suivi ou lorsque l’enfant a contracté une infection. Chaque semaine, il nous est donné de retrouver nos amis ou bien de lier de nouvelles amitiés, de reprendre les jeux de la semaine précédente ou d’en inventer de nouveaux. Le premier visage rencontré, pour moi, fut celui de Brenda, petite fille de deux ans, orpheline, accompagnée d’une personne employée par l’Etat pour rester près d’elle durant l’hospitalisation. Lors de notre première rencontre, Brenda était inconsolable car elle souffrait d’une infection pulmonaire et n’acceptait pas le masque à aérosols qu’on lui mettait pour libérer ses petits poumons. Il s’agissait d’être présent, de rassurer, de veiller. La semaine suivante, le traitement ayant été effectif, il était plus difficile de suivre Brenda courant allègrement partout dans cette unique grande salle de pédiatrie (composée de petits boxes) en volant les morceaux de pain destinés aux autres enfants.

Bien souvent, il règne dans ce service, une ambiance très familiale où les mamans présentes, se réunissent pour partager le maté (boisson typique d’Argentine) et les enfants jouent ensemble quand leur permet leur état. Ensuite, notre après-midi se poursuit dans un pavillon voisin. Là, nous attendent dans une salle plus grande, des femmes atteintes de tuberculose (les volontaires garçons visitent la salle des hommes). Elles suivent là un minimum d’un mois de traitement. La plupart étrangères, de Bolivie, du Paraguay ou du Pérou, elles sont venues travailler en Argentine. Les conditions de vie et d’alimentation très précaires, parfois la drogue et l’alcoolisme ont favorisé l’infection. Elles arrivent souvent quand la maladie a déjà, hélas, bien progressé. Bien souvent, quand nous arrivons, elles sont attablées ensemble, car c’est l’heure où le personnel leur sert le thé. Nous nous installons avec elles ou nous passons plus de temps avec l’une d’elle encore alitée. Et là commencent les confidences de l’une, les questions de l’autre, le récit de leur vie de famille…

Lindamar, jeune maman bolivienne de vingt-quatre ans internée il y a quelques mois, et avec qui nous avons beaucoup sympathisée, nous présentait chaque fois les nouvelles arrivées ; à chaque nouvelle visite, nous attendait donc un véritable comité d’accueil. Je suggérais à l’une d’elle, souffrant de ne pouvoir voir ses enfants pendant plus d’un mois (la chose la plus difficile pour presque toutes), de prendre la main de Marie, de lui demander de veiller sur sa famille en priant quelques « Je vous salue Marie » et lui assurant que je le ferai aussi. Une semaine plus tard, j’apportais quelques chapelets et des petits feuillets explicatifs sur cette prière, « au cas où… » Quelle ne fut pas ma surprise de voir que TOUTES en voulaient un, même celles qui m’avaient dit appartenir à l’église évangélique (d’origine protestante) !

Sr Françoise-Thérèse — Argentine

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