• Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Témoignages
    • Volontaires
    • Parents
    • Amis
    • Consacrés Points-Coeur
    • Personnalités
    • Evêques-Prêtres-Communautés
  • Fiorettis des Points-Cœur
  • Vie de l’Oeuvre
  • évènements
  • Video
  • Que sont-ils devenus ?
  • Articles
  • Other languages
    • Français
    • English
    • Español
    • Italiano
    • Deutsch
    • Portugais
    • Japonais
    • Tamoul
    • Polonais
    • Roumain
    • Russe
    • ukrainien
    • Tagalog
  • Contact

Points-Cœur, au fil des jours

Archives Mensuelles: février 2015

Un retour dans la joie

28 samedi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

≈ Poster un commentaire

Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, c’est depuis la France que je vous écris aujourd’hui. Ma mission à Kasimode étant terminée, j’ai en effet quitté la douce terre indienne depuis un peu plus de deux semaines. Le visage de nos amis, leur sourire, continuent d’habiter mon cœur et mes prières. J’ai atterri le 2 février à Vieux-Moulin, la maison-mère de Points-Cœur, où j’ai été chaleureusement accueilli par Patrick, Alex, Ana-Paula, le Père Raphaël… et tous les habitants de la maison. J’ai suivi une petite retraite en silence pour relire cette extraordinaire mission qui m’a été donnée de vivre. Quel bonheur de pouvoir contempler le visage de chacun de nos amis que je viens de quitter, dans une prière silencieuse. J’ai ensuite eu la joie de retrouver, lors d’un week-end retour, d’anciens volontaires que j’avais rencontrés il y a seize mois au stage de formation. Nous avons partagé nos expériences, si différentes et en même temps si proches. Les pays dans lesquels chacun de nous avait été envoyé étaient de cultures totalement différentes les unes des autres, et pourtant je me suis rendu compte en discutant avec tel ou tel que nous avons tous eu les mêmes surprises, connu les mêmes difficultés, les mêmes joies… Nos amis, qu’ils soient Indiens, Équatoriens ou Chiliens, avaient tous le même sourire, le même rayonnement, la même soif d’une présence réconfortante…

Jean-Michel

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Je suis heureuse chaque jour un peu plus

27 vendredi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

≈ Poster un commentaire

Je suis là désormais depuis quatre mois et je prends davantage conscience de l’importance de notre présence. Les plus pauvres sont ceux qui ont une grande espérance ici et qui ont une foi très profonde car sans foi il n’y a pas d’espoir. Cette espérance que possèdent les personnes de mon quartier est très marquante et m’a beaucoup appris. Cela m’aide beaucoup chaque jour dans ma mission. Cette mission pour moi est une grâce. J’apprends tellement de mes rencontres et ma foi ne cesse de grandir.

J’apprends de la vie en communauté. Chaque chose que nous faisons ici, nous apprenons à le faire avec amour pour Dieu et pour les autres. Apprendre à faire les petites choses avec amour, apprendre à se donner aux autres, ouvrir son cœur à toutes les personnes que je rencontre, être présente. Je ne suis pas venue ici pour « faire » mais pour « être », être auprès des plus pauvres d’entre les pauvres. Nous sommes ici pour aimer. Et j’aime ce pays où je suis, ces personnes que j’ai rencontrées, cette nouvelle culture, je me sens ici comme chez moi. Les amies du quartier me font sentir comme chez moi. Et toutes ces petites choses font que je suis un peu plus heureuse chaque jour.

Claire-Pérou

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Les éclats de rire de Thanh

23 lundi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur

≈ Poster un commentaire

Comment résister aux éclats de rire de Thanh, notre clown perpétuel, qui décoince les plus durs à cuire ? Un antidépresseur très efficace comme dirait un ami cher… Car Thanh a ce don de mettre une ambiance au beau fixe de l’humour. Humour très bon enfant qui convient à chacun, ne choque personne, se moque sans ironie, saisit d’un bond toute occasion pour faire rire. Et la première à en rire, c’est elle-même, le plus ingénument du monde, elle ne résiste pas à ses blagues et cela décuple l’effet « domino » du fou rire. Même sans comprendre le vietnamien, les mimiques et intonations suffisent à nous faire participer à ces bons moments. Thanh oublie les paroles d’un chant qu’elle interprète devant tout le monde, elle éclate de rire. Thanh tente de me dire trois mots en anglais mais reste incompréhensible, elle éclate de rire. Thanh arrive à dire une phrase entière en anglais et nous la comprenons, elle éclate de rire. Thanh perd au jeu de cartes avec les enfants, elle éclate de rire… Si dans chaque Point-Cœur il y a un veilleur, un comptable, peut-être que Thanh ouvre les portes d’un nouveau service dans la communauté, celle de l’antimorosité, de l’antidépresseur made in Viêt-Nam ? Cela n’empêche pas de vivre des moments difficiles, des rencontres plus lourdes à porter, des amitiés plus exigeantes, comme tous, elle a simplement cet humour dont il fait bon profiter, cet énergie, ce dynamisme gratuit qui se transmet.

Claire

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Ernesto

20 vendredi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur

≈ Poster un commentaire

J’aimerais aussi vous partager notre amitié avec Ernesto, un ami qui est comme un enfant. Il est pratiquement sourd et presque muet. Je m’émerveille de le voir frapper à notre porte, parfois plusieurs fois par jour, toujours avec un grand sourire. Il vient s’asseoir, ne demande pas grand chose si ce n’est de passer un moment avec nous. Il vient comme chez lui. Il vient nous rappeler ce pour quoi nous sommes là. Pour lui. Pour eux. Pour Lui, le plus pauvre, le Christ. Et il repart, après avoir fait quelques commentaires, échangé quelques regards, quelques sourires, pour revenir un moment plus tard. Notre amitié a commencé à grandir avec lui le jour où nous l’avons emmené aux urgences. Avant cela, nous le voyions toujours dans la rue nous saluer avec un sourire ou un geste de la main. Puis, plusieurs fois, il s’était aventuré à frapper à la porte. Martin lui avait offert un chapelet et il avait commencé à venir régulièrement pour prier avec nous. Mais ce jour-là, au bout de quelques minutes assis pour prier le chapelet, le voici qui fait signe qu’il a des palpitations et je le vois tout pâle. Vraiment inquiète, je propose de l’emmener aux urgences. Avant cela, quelqu’un propose d’avertir sa famille qui est à quelques maisons de la nôtre. Et voilà Martin qui le prend dans ses bras et le transporte chez lui. Là, nous essayons de parler avec quelqu’un pour prendre une décision. Mais nous voilà complètement déconcertés par la scène qui se déroule. Tous les adolescents de la maison (neveux, cousins, voisins) commencent à se moquer de lui, à dire qu’il joue la comédie, que de toute façon, il fait cela tout le temps. Et tout le monde de rire autour de lui, de rire de lui ! Personne ne voit cet homme, en pleine crise, qui peut à peine respirer et est au bord de l’évanouissement. Finalement, sa sœur arrive et nous pouvons parler. Elle accepte finalement de l’emmener avec nous. Aux urgences, le médecin l’ausculte et nous dit qu’il n’y a pas grand chose à faire pour lui. Ernesto souffre de tuberculose qui n’a pas été soignée à temps et ne lui a laissé qu’un demi-poumon qui fonctionne. Nous le raccompagnons chez lui et aidons sa sœur à l’accommoder pour qu’il se repose. Sa sœur, en pleurs, me partage le poids que cela est pour elle. Son frère, qui a exactement mon âge (!) est malade depuis des années et elle est seule à s’en occuper. Depuis lors, une belle amitié est née. Ernesto ne manque presque jamais l’heure du chapelet, nous visite à toute heure et prie souvent avec nous. Il a trouvé une deuxième maison. Mon grand désir serait de l’introduire aux sacrements, malgré la difficulté de la langue, sachant qu’il est bien difficile de savoir ce qu’il comprend ou non. Je vous confie cet ami que nous portons tous bien dans notre cœur.

Laetitia — Equateur

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Barbara et Suzanne, la foi d’une mère

18 mercredi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur

≈ Poster un commentaire

Je voulais vous confier Barbara et sa mère Suzanne. Je les ai connues, il y a un mois, à l’hôpital et j’avais beaucoup échangé avec la maman. Sa fille de 14 ans, gravement malade et alitée, dormait dans le lit, à côté. Comme elle aime particulièrement ND de Lourdes, je lui avais promis que nous irions un jour ensemble à la reconstitution de la grotte de Lourdes qui se trouve à Buenos Aires pour prier pour sa fille. Début février, Suzanne m’envoie un message déchirant car sa fille est au plus mal, Barbara veut se laisser mourir et ne mange plus car elle ne croit plus qu’elle s’en sortira. Je l’appelle aussitôt et après s’être un peu apaisée, je lui promets d’aller la voir la semaine suivante, le 11 février en la fête de ND de Lourdes pour prier ensemble à la chapelle de l’hôpital.

Le 11 février, j’arrive et le sourire de Suzanne m’accueille. Elle m’attendait dehors. Nous entrons voir Barbara. Elle allait un peu mieux que la semaine précédente. Sa mère insiste pour qu’elle se lève et qu’elle aille avec nous à la chapelle, lui rappelant qu’elle lui avait promis. Mais Barbara ne veut pas bouger. Enfin après une bonne demi-heure d’arguments, elle se décide à se lever et à s’assoir dans la chaise roulante pour aller jusqu’à la chapelle. Sa mère est radieuse car c’est la première fois qu’elle se lève et sort dehors. A ma grande surprise, tous les enfants internés dans ce pavillon nous suivent ainsi que deux séminaristes de passage pour une semaine à l’hôpital. La maman n’avait pas seulement préparé sa fille à ma visite pendant toute la semaine mais elle avait aussi invité à tous les autres du pavillon! Elle attendait vraiment ce jour de la fête de ND de Lourdes avec beaucoup d’espérance. Nous arrivons à l’autre bâtiment et rentrons dans la petite chapelle avec les enfants. Les deux séminaristes animent aussitôt un temps de prière avec la guitare et un petit commentaire de l’Evangile. Le prêtre arrive et demande à Barbara si elle veut recevoir la communion et si elle veut se confesser. Barbara ne dit rien. Alors le prêtre lui dit que si elle veut, il peut revenir le samedi. Elle accepte. Au retour, nous parlons longuement de la confession et de la communion car cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas vécu ces sacrements qu’elle ne se souvenait plus très bien de ce qu’ils signifiaient. Vraiment, à la fin de cette visite, j’ai été bouleversée par l’espérance de Suzanne. Elle attendait avec un si grand désir ce jour qu’elle l’avait préparé avec soin, avec une foi à déplacer les montagnes! J’imagine combien la Vierge et le Seigneur en ont été touchés aussi et combien de grâces ils ont eu la joie de pouvoir leur donner : “Va, ta foi t’a sauvée.”

Sr Maylis —Argentine

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Retour dans un Point-Coeur : 20 ans après !!

17 mardi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Que sont-ils devenus ?

≈ Poster un commentaire

Lors des 20 ans du Point-Coeur de Deva en Roumanie, Ségolène une des fondatrices du Point-Coeur est vénue avec ses enfants et son époux fêter l’évènement…

Lire la suite →

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Une dernière lettre de mission

16 lundi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

≈ Poster un commentaire

Pour conclure cette ultime lettre, je souhaiterais vous parler d’une amie, qui m’a fait prendre conscience à quel point chaque amitié est un cadeau, un grand privilège. Bien que j’attende cette dernière lettre pour vous parler de l’amitié, il s’agit vraiment du cœur de cette année ! C’est peut-être car cela me paraissait banal… c’est vrai que ça peut paraître assez commun vu d’ici d’avoir un ami. Peut-être que je réfléchis sur l’amitié car au terme d’une mission Points-Cœur, on se demande forcément à quoi ça sert d’avoir passé quatorze mois à se faire des amis si c’est pour probablement ne plus jamais les revoir… Bref, l’amie dont je souhaite vous parler s’appelle Carmen. Elle a vingt ans et elle est née le même jour que notre Point-Cœur. Sa maman est morte jeune, et son papa vit aux États-Unis. Elle a une fille de deux ans qui s’appelle Chiara. Elle vit au bout de notre rue chez sa grand-mère. Elle ne suit plus d’études ; elle les a arrêtées lors de la naissance de Chiara. Comme de nombreuses filles de son âge, elle a une relation difficile avec le père de sa fille, beaucoup plus âgé et pas vraiment fidèle. Comme voisine proche, c’était une fervente « cliente » du Point-Cœur jusqu’à ses quinze ans, puis elle a cessé d’y aller. Je l’ai rencontrée alors qu’elle discutait avec notre voisine « Mama », la maman du Point-Cœur. Je l’ai invitée chez nous à prendre un café quand elle le souhaiterait. Chose rare au Salvador, un mois plus tard (OK, il a fallu un peu de temps !), elle venait effectivement au Point-Cœur. Le mois suivant, elle est revenue avec d’autres voisines, anciennes « clientes » du Point-Cœur aussi, et leurs enfants respectifs, pour prendre le café, jouer au UNO, faire des crocodiles en perles… Il était touchant de voir à quel point ces filles, qui, ayant perdu très jeunes leur naïveté d’enfant, étaient remplies d’une joie d’enfant et se trouvaient de nouveau dans ce lieu qui leur rappelait de nombreux moments heureux de leur jeunesse.

Pour moi, Carmen, ses amies, incarnaient la gratuité simple et joyeuse de l’amitié, cette joie née du simple privilège d’être ensemble dans un même lieu. À travers la rencontre avec ces quelques jeunes filles, rencontre que je n’avais pas vraiment cherchée, fruit de la Providence, j’ai vu qu’il en était de même pour chaque personne qu’il m’avait été donné de connaître au cours de ces quatorze mois au Salvador. Chaque personne qui m’avait ouvert sa porte, offert à boire, parlé, écouté… était un cadeau, et que toutes ses qualités, ses aspirations profondes mais aussi et surtout, ses faiblesses, ses défauts, ses souffrances en faisaient quelqu’un d’unique et merveilleux.

Depuis maintenant une semaine que j’ai quitté mon cher El Salvador, (…) je sens en moi combien cette expérience m’a fait grandir : grandir en petitesse (!), grandir en vérité. Combien toutes ces rencontres, de gens très pauvres, souvent ignorants, toujours très éprouvés par la vie m’ont fait découvrir ce qu’est vivre dans la joie, la foi, et l’humilité.

Sybille — El Salvador

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Rencontre entre les deux poumons de l’Eglise

13 vendredi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Vie de l'Œuvre

≈ Poster un commentaire

Pour son dernier soir parmi nous, Père Guillaume a eu le désir de visiter la cathédrale orthodoxe. Il est un peu tard et l’église est fermée, mais, voyant ce désir si grand du père, j’essaie de parler avec quelqu’un pour qu’il nous ouvre les portes. Après un moment, arrive un prêtre orthodoxe qui nous ouvre les portes avec une grande disponibilité, allume les lumières et met une musique orthodoxe, tandis que nous sommes debout devant l’iconostase. Une des icônes vénérées en ce moment est celle de Pierre et Paul, qui représente l’Église catholique et l’Église orthodoxe. Le prêtre s’approche pour nous expliquer certains détails, et il entre en dialogue petit à petit avec Père Guillaume. Au cours de la conversation surgit une question : « Qu’est-ce qui sépare l’Église orthodoxe de la catholique ? ». Il réfléchit quelques minutes et répond : « Notre péché ». Mes yeux s’emplissent de larmes parce que je prends conscience que toutes les séparations qui existent dans le monde sont dues aux conséquences de notre péché ; cela fait mal et je pleure. En même temps, je vois à travers un geste, la Miséricorde en face de moi : Père Guillaume demande au prêtre orthodoxe sa bénédiction, et le prêtre orthodoxe demande la même chose. Maintenant, ce sont des larmes de miséricorde qui jaillissent : dans ce geste, l’Église catholique et l’Église orthodoxe sont une, la Terre et le Ciel sont un, mon péché et la Miséricorde sont un. Le Mystère se fait chair à travers cette rencontre, comme à Bethléem, sans bruit, durant la nuit, en présence de seulement quelques témoins : un prêtre orthodoxe, un prêtre catholique, une amie protestante réformée, Judith, Sœur Alix et moi. Cette nuit est différente de toutes les nuits, elle est emplie de sa Présence et mon cœur le reconnaît : quelle Joie !!!

Martha — Roumanie

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

« Casa de copii » de Deva

13 vendredi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

≈ Poster un commentaire

J’aimerais à présent vous parler des enfants qui habitent dans la « Casa de copii » de Deva (maison des enfants). Le père Csaba, franciscain d’origine hongroise, a créé en 1992 la Fondation Saint-François de Deva pour la « sauvegarde et la socialisation des enfants de la rue et des enfants abandonnés ». Elle accueille aujourd’hui presque deux cents enfants qui ont des difficultés familiales. Il existe maintenant une quarantaine d’instituts liés à cette fondation dans toute la Roumanie. À Deva, les enfants sont répartis dans des familles (environ dix enfants par famille) et mis sous la protection d’un pédagogue. Certains ont à peine deux ans lorsque leurs parents les mettent à la charge du père Csaba dans cette fondation. Ici, ils sont pris en charge et sont inscrits à l’école. Ils ont accès à des activités extrascolaires (en fonction de leurs talents) ; ils ont à manger ; ils apprennent à faire le ménage ; ils ont aussi des horaires de lever, de repas et de coucher. Mais malgré toute cette organisation pour essayer de leur permettre d’avoir une vie structurée, ces enfants et ces adolescents sont pour la plupart en grand manque d’affection. Ils ont une quantité de choses mises à leur disposition dans cette fondation mais beaucoup d’entre eux se sentent comme en prison. Cela est donc devenu d’une importance capitale pour nous d’aller visiter quelques familles de cette fondation, tous les dimanches après-midi.

Depuis le début du mois de janvier, nous avons pris l’habitude, avec ma communauté, d’inviter quelques enfants (généralement en fonction de leur âge) dans notre maison afin de créer une relation plus vraie avec eux, de partager quelque chose qu’ils ne vivent pas dans leur quotidien et de leur montrer concrètement notre vie, qui est elle aussi rythmée par des horaires, des obligations ménagères, des moments de prière, etc. Ces expériences avec ces enfants ont été et sont pour moi très formatrices. Tout d’abord, c’est un vrai apprentissage de la patience. J’ai certes fait du baby-sitting depuis l’âge de quatorze ans, mais cela n’est pas la même chose de recevoir des enfants chez soi toute une journée ! Cela est également pour moi une véritable école humaine : apprendre à entrer en relation avec des enfants/adolescents qui souffrent d’un terrible manque d’affection ; apprendre à être à la fois proche et distant d’eux ; à s’intéresser à leurs désirs et leurs activités ; à leur donner de la liberté et des limites ; à leur permettre d’être pris au sérieux et de parler de sujets parfois légers mais aussi plus difficiles ; à adapter nos projets en fonction de ce qui est bon pour eux. Et nous voilà donc entourées de cinq petites filles pour aller faire de la luge et ensuite manger des crêpes à la maison ; de cinq garçons entre cinq et onze ans pour aller jouer dans un parc avant de manger (une nouvelle fois !) des crêpes à la maison ; de quatre jeunes adolescentes pour une séance maquillage suivie d’une « séance crêpes » ; de quatre garçons entre quinze et dix-huit ans pour une balade en montage récompensée, au retour, par des frites maisons (pour changer un peu) avec du ketchup ou encore d’un après-midi piscine avec des jeunes filles ! Depuis ces moments partagés avec eux, j’ai remarqué un réel changement dans nos rapports. C’est un vrai plaisir de les revoir le dimanche, et de créer une relation de confiance avec eux, d’essayer de leur donner à vivre des moments un peu différents avec nous. Et c’est une joie pour moi de voir à quel point des enfants peuvent m’apprendre à vivre et à me connaître vraiment. C’est également un véritable étonnement de voir qu’ils m’offrent tellement plus que ce que je peux moi leur apporter.

 Blandine — Roumanie

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…

Les enfants des rues de Bangkok

12 jeudi Fév 2015

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages, Volontaires

≈ Poster un commentaire

Ainsi appelons-nous les enfants que nous allons retrouver sur le fameux terrain de jeux. En fait de terrain, c’était à l’origine un petit terrain de foot, bétonné, qui est maintenant régulièrement envahi par les ordures, les chiens errants, quelques vendeuses de nourriture et surtout les fameux enfants. Je dois avouer qu’il me fallait souvent chercher un peu de courage pour les visiter : les coups et les insultes sont le plus souvent leur manière de communiquer, et la loi du plus fort est particulièrement désolante là-bas. Mais il se trouve que certaines d’entre nous se prennent d’amour pour ces petits sauvageons et entraînent les autres. Et parce que l’amour les attire, en nous voyant arriver, ils hurlent généralement : « Phii Farang !! » (« Les grandes sœurs étrangères !! ») et se précipitent. Ils veulent jouer. Mais plus encore que le jeu, ils veulent notre attention totale, nos deux bras pour les porter, nos yeux pour les regarder avec tendresse, nos mains pour éloigner les mains des autres qui en profitent pour leur donner quelques coups, notre voix pour leur parler. Bref, ils nous décapent de nos faux-semblants, de nos masques qui nous empêchent de respirer. Ils exigent notre être. Récemment, Justyna et moi cherchions à retrouver dans ce quartier une petite grand-mère. Ne trouvant pas notre chemin, et ayant quelques petits accrochés à nos bras, je leur demande s’ils savent où elle habite. « Nun ! » (« Là-bas ! ») me répondent-ils, et ils partent nous montrer le chemin. Arrivées devant la dite maison, nous réalisons qu’il s’agit de Yay Niang, dont je vous ai déjà parlé. Ce n’était pas la personne à laquelle je pensais ! Seulement, c’était celle qui attendait une visite. Nous entrons et à notre habitude, nous nous agenouillons tout près de Yay. Et à notre suite, bien qu’un peu effrayées, entrent trois petites filles, Waan, Phai et Cartun. Elles n’osent pas approcher trop près alors elles s’assoient un peu plus loin et regardent ; elles regardent Yay et nous regardent. Elles regardent ce que nous faisons. Elles ne bougent plus et semblent très attentives. Elles contemplent. Plus tard, je leur dis : « Je ne sais pas si Yay est heureuse » (tant elle souffre) et les petites de répondre : « Oh si, elle a de la joie quand vous la visitez ».

Marianne — Thaïlande

Partager : Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :

  • Twitter
  • Facebook
  • LinkedIn
  • Tumblr
  • E-mail
  • Imprimer

WordPress:

J'aime chargement…
← Articles Précédents
Follow Points-Cœur, au fil des jours on WordPress.com

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Articles récents

  • Parents de volontaires Points Cœur, une belle aventure !
  • Sourde et aveugle, je peux dire que pendant 12 ans, les soeurs de Points-Coeur ont été d’une fidélité sans faille à me visiter
  • Visite au Points-Coeur de Naples
  • Soeurs de Points-Coeur : nous étions en confiance auprès d’elles, discrètes et efficaces
  • Je souhaite que Points-Coeur prospère et se développe
  • Puntos Corazón: Tengo 85 años y hemos hecho una linda amistad
  • Puntos Corazón: Ellos llegaron en un momento especial y difícil de mi vida

Plan du blog

  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Témoignages
    • Volontaires
    • Parents
    • Amis
    • Consacrés Points-Coeur
    • Personnalités
    • Evêques-Prêtres-Communautés
  • Fiorettis des Points-Cœur
  • Vie de l’Oeuvre
  • évènements
  • Video
  • Que sont-ils devenus ?
  • Articles
  • Other languages
    • Français
    • English
    • Español
    • Italiano
    • Deutsch
    • Portugais
    • Japonais
    • Tamoul
    • Polonais
    • Roumain
    • Russe
    • ukrainien
    • Tagalog
  • Contact

Archives

  • juin 2019
  • avril 2019
  • janvier 2019
  • décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mai 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • décembre 2014
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • septembre 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014

Contact

pointcoeuraufildesjourscontact@gmail.com

Contact

pointcoeuraufildesjourscontact@gmail.com

Blogoliste

  • Points-Cœur France
  • Points-Cœur International – Heart's home
  • Terre de Compassion

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

loading Annuler
L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail !
La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer
Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail.
Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
%d blogueurs aiment cette page :