Une magnifique video filmée à Naples à l’occasion des 25 ans de Points-Coeur
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09 jeudi Juil 2015
Posted Video, Vie de l'Œuvre
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inUne magnifique video filmée à Naples à l’occasion des 25 ans de Points-Coeur
07 mardi Juil 2015
Je rends grâce pour toutes les rencontres que j’ai faites à l’hôpital. J’aimerais vous confier Francesca, une femme de l’hôpital que je voyais tous les mercredis ces deux derniers mois. Elle a le SIDA et est venue à l’hôpital car elle a été mise à la porte d’un centre pour personnes en difficulté où elle habitait. Elle doit régulièrement faire des traitements. Elle a donc choisi de le faire à cette période, n’ayant plus de logement. Un jour, j’entre dans la chambre qu’elle partage avec Anna, une femme ayant le SIDA en train de mourir d’un cancer. Francesca, ayant peur qu’elle s’endorme et qu’elle ne se réveille plus, interrompt fréquemment notre conversation en interpellant Anna afin de l’empêcher de s’endormir. Puis, elle lui propose de manger un yaourt. Je vois alors Francesca, toute maigre, tenant mal sur ses jambes, ayant un bras paralysé, s’approcher d’Anna et lui donner, bouchée après bouchée du yaourt, avec patience et tellement d’amour. Je vois la malade servir la malade, le pauvre servir le pauvre, Francesca servant Anna qui a faim, servant le Christ qui a soif. Je suis interpellée par cette scène, par la douce présence de Francesca qui m’ouvre à une autre présence plus mystérieuse, à un amour plus grand.
Ainsi, je souhaite conclure cette lettre en citant Catherine de Hueck, qui résume très bien ce qu’il m’a été donné de vivre, ce que j’ai peut-être pu donner à quelques amis de Procida et ce que j’espère, nous chercherons toujours plus à vivre : l’hospitalité du cœur.
« L’hospitalité du cœur cela signifie qu’on accueille les autres, tous, comme ils sont et qu’on les laisse s’installer comme chez eux dans notre cœur. Se trouver chez soi dans le cœur d’un autre, cela signifie toucher l’amour du doigt, l’amour d’un frère ou d’une sœur dans le Christ. Et toucher l’amour d’un autre signifie prendre conscience que Dieu nous aime. Car c’est par l’autre, notre prochain, notre frère que nous pouvons commencer à comprendre l’amour de Dieu. »
Charlotte — Italie
06 lundi Juil 2015
Cela m’impressionne de voir que les enfants qui sont les plus petits et les plus fragiles ont un rôle fondamental dans la grande aventure de la vie. Ils ont toujours été là pour me pousser à me dépasser et à vivre la mission pleinement.
Un peu avant Pâques, une petite fille et un garçon sont venus toquer à la maison un jour où j’étais un peu démotivée, et mes sœurs de communauté étaient toutes malades. La petite fille me dit : « Tu peux venir prier à la maison ? Notre grand-mère n’est pas bien, on ne comprend pas trop, ils pleurent tous à la maison. » Je les ai donc suivis, j’arrive dans le salon et je découvre la grand-mère suffocante sur son fauteuil avec toute sa famille en larmes autour d’elle. J’avoue avoir été impressionnée par la scène. Nous avons donc commencé à prier le chapelet pour elle. Ils étaient tous à l’affût du moindre geste qui traduirait ce qu’elle ressent, et récitaient les « Je vous salue Marie » entre chaque larme. A la fin du chapelet, l’atmosphère était beaucoup moins lourde, les filles accompagnaient la grand-mère aux toilettes pendant que les petits enfants se racontaient des blagues. Je sentais bien qu’en confiant la santé et l’âme de cette dame à Dieu, leurs craintes se sont apaisées. J’ai commencé à parler avec l’une des filles qui m’a avoué : « J’ai toujours vécu avec ma maman, je sais que c’est la fin, elle est très diminuée… mais je vais avoir du mal à la laisser partir. » Il n’y avait pas de révolte mais beaucoup d’amour et de douceur dans sa manière de s’exprimer. Puis l’oncle m’a dit que lorsqu’ils ont appris l’état de santé de la grand-mère, ils ont décidé de se réunir frères, sœurs, tantes, oncles, cousins afin de prier avec elle. Ça m’a énormément touchée de voir que cette famille très unie, me laisse entrer dans leur douleur. Saurais-je moi aussi, demander de l’aide dans les moments difficiles ?
Depuis quatre mois Jean-Baptiste, un jeune français qui étudie à Lima, vient chaque vendredi après-midi pour vivre un petit peu notre mission. L’autre jour, je lui parlais de cette famille. Puis un peu perplexe, il me demande : « Mais comment vous faites psychologiquement devant tous ces malheurs ? Comment faites-vous pour ne pas perdre espoir ? » Je me souviens que lorsque ma famille est venue me rendre visite en février, mon père avait été surpris de voir qu’avec ma communauté nous gardions le sourire. Il est vrai qu’il y a beaucoup de situations difficiles ici, beaucoup de souffrance. Et nous ne pourrons jamais porter tout ça avec nos propres forces, alors nous offrons tout à Dieu. C’est pour cela nous adorons le Saint Sacrement et que nous allons à la messe chaque jour. La vie de prière nous aide à voir les petits signes d’espérance qui sont présents dans la vie de mes amis péruviens.
Hombeline — Pérou
03 vendredi Juil 2015
Posted Video
inUne très belle video de la mission des volontaires de Villa-Jardin
http://arg.puntoscorazon.org/Nuevo-video-del-Punto-Corazon-de-Villa-Jardin-Buenos-Aires.html
02 jeudi Juil 2015
Posted Fiorettis des Points-Cœur
inRosa a deux garçons, Antonio, quatorze ans et Giuseppe douze ans. Elle travaille toute la journée chez elle à la fabrication de chaussures, pour un salaire infime. Nous la croisons souvent car elle habite place de la mairie, pas très loin de chez nous. Chaque fois que nous l’apercevons ou que nous la visitons, elle est seule ou avec ses fils. Son mari n’est pas souvent à la maison et cherche du travail un peu partout en Italie. Cette famille connaît Points-Cœur depuis des années. Les garçons ont grandi auprès des jeunes, des prêtres et des consacrés de l’association. Aussi, c’est une véritable confiance qui s’est instaurée au fil des ans. Antonio et Giuseppe font partie de l’équipe de football de la paroisse.
La première fois que j’ai rencontré Rosa, elle était dans tous ses états car elle avait un rendez-vous à l’école pour Giuseppe qui y fait n’importe quoi, répond aux professeurs en napolitain quand il va en cours. Quand je lui ai dit que j’avais étudié la musique, elle a tout de suite pensé à lui : « Il adore la musique, il passe son temps à faire des percussions avec ce qu’il trouve ». J’ai donc proposé à Giuseppe de lui donner quelques cours s’il le souhaitait. Il m’a alors demandé si je pouvais lui apprendre le piano. La première fois que nous sommes passés le prendre pour la leçon, nous avions un peu de retard. Rosa nous a dit qu’il était un peu inquiet mais il a dit : « A Points-Cœur, ils n’oublient jamais ! ».
Il a soif d’apprendre la musique. Il est très à l’écoute et ne veut pas sauter les étapes. Si quelques leçons de solfège sont nécessaires, il s’exécute avec plaisir. Et quand il joue les quelques notes qu’il a apprises, il y met toute sa personne et recommence jusqu’à ce qu’il y arrive sans se tromper. Je suis admirative de sa persévérance, de son envie, de son amour pour la musique. Sachant que les semaines suivantes, nous visitions l’hôpital psychiatrique à cette heure-là, nous lui avions proposé de faire la visite ensemble et de poursuivre ensuite par le cours de piano. Il a accepté immédiatement la proposition. Avant la visite à Cardito, il était un peu inquiet, mais rapidement, avec les personnes accueillies, il s’est mis à l’écoute, a salué chacun, a parlé et ri avec quelques uns. Chaque semaine désormais, il nous accompagne. Nous prions le chapelet sur le chemin, nous discutons. Je vois un garçon apaisé, à l’écoute des plus souffrants. C’est aussi un moment où il prend soin de quelqu’un, où il sort de son quartier, de l’image qu’on a de lui. Il semble grandir un peu plus chaque semaine.
Mathilde — Italie
01 mercredi Juil 2015
Posted English, Other languages, Vie de l'Œuvre
in“Memorial Day Weekend, I, along with eight of my fellow Heart’s Home alumni, had the annual gift of attending the Alumni Weekend. Though I had a bad head cold all weekend, it couldn’t dampen the joy that filled our three days together. It seems a bit silly, but I was actually grateful to be sick in such a beautiful environment. Had I been sick anywhere else, I would have been miserable! The weekend was filled with all things I have come to associate with Heart’s Home: new friendships and the deepening of old ones, stories from all around the globe, endless laughter, and a constant, gentle peace. Throughout the weekend there were times of prayer and reflection, daily Mass and rosary, sumptuous meals filled with more food than all twenty of us could consume in a weekend, opportunities for visits to friends in the neighborhood, and, for me, a rediscovery of my vocation to this mission. Sunday brought us upstate to the ICCC for a day of more delicious food (a key characteristic of Heart’s Home), games and rest, walks in the woods, and most importantly, the commitment of Katie and Peter to the Fraternity of St. Maximillian Kolbe.
In the week leading up to Memorial Day the Brooklyn community invited all of us to join them in the “Veni Creator Spiritus” novena to the Holy Spirit. Sr. Regine also suggested that we each find a word or verse in the prayer that spoke to us. Saturday morning found us all seated on folding chairs in the basement – the only room that would fit all of us – to share how we saw the Holy Spirit reflected in our daily lives through that word or verse. As I listened to my fellow missionaries I became aware of a sense of affirmation and assurance. In my head I heard the words, “You have done well, my good and faithful servant”. All year I had made little weekend trips from Philly to Brooklyn, getting my “Heart’s Home fix” as I like to call it. I would regain my focus on my mission and then hope that I could hold onto it until my next little weekend excursion. The Heart’s Home mission, though simple and brilliant, can prove to be challenging and I had been so disappointed in myself for all of the times I “failed” in my mission. Yet as I listened to the struggle and perseverance of my fellow missionaries, I was filled with joy and relief. I saw their daily lives, their daily struggles, reflected in my own and suddenly my “failures” no longer mattered! I realized that I continued to strive each day to Love. I think that’s why each of us returned to Heart’s Home that weekend. Not only because it was the place where we learned to Love, but because we continue to live that Love. Sitting on my folding chair, listening to my brothers and sisters of the Heart’s Home family, I silently renewed my mission vows. I was not only refocused, but re-centered, with new ambition, new ideas, and new ways to live out Christ’s Love in an even greater way than I did in Ukraine.”
Regina — USA