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Points-Cœur, au fil des jours

Archives Mensuelles: décembre 2014

« Je demande le ciel pour mes enfants »

31 mercredi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages

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Sr Laetitia et Marie-Aimée ont proposé aux mamans de leur quartier de Buenos Aires de se retrouver pour « la Prière des Mères », lieu où elles crient tout en restant debout.

Les gens qui habitent le quartier du Point-Cœur sont pour la plupart venus du Paraguay ou de Bolivie. L’Argentine était en mesure, il y a quelques années, de leur offrir un avenir meilleur. Aujourd’hui, avec les crises successives, l’appauvrissement économique et moral se ressent de plus en plus et la drogue fait des ravages. Elle détruit non seulement les personnes, mais aussi les familles, les relations entre les voisins, etc., car elle est très souvent accompagnée de délinquance. Avec Marie-Aimée, l’une des volontaires du Point-Cœur, nous avons proposé aux mamans du quartier de commencer un groupe de « Prière des mères ». Très souvent, ce sont ces mères qui portent leurs fils tout au long de cette longue descente dans la drogue. La plupart de ces femmes ont des histoires incroyables de lutte, de souffrance. L’une d’entre elles nous disait : « Je sortais tous les soirs à 2 ou 3 heures du matin pour aller chercher mon fils et le ramener à la maison. »
Les premières réunions ont étés dures, difficiles à porter, tellement elles avaient besoin de parler, de dire leur souffrance. Le goûter qui suit le temps passé dans la petite chapelle du Point-Cœur est une suite de confidences et de souvenirs d’horreurs. Nous assistons à de moments incroyables de compassion, quelquefois de pardon, des unes envers les autres : « Je pensais que tu n’étais pas au courant de ce que ton fils avait fait. Maintenant je comprends ta souffrance. » ; « Malgré toute la haine que je porte à celui qui a initié mon fils à la drogue – ce qui l’a conduit à la mort -, j’ai appris que la violence n’était jamais une solution. »
L’une d’entre elles m’impressionne beaucoup. Deux de ses fils ont été assassinés. Elle-même est arrivée à notre première première rencontre blessée par balle. La troisième fois que nous l’avons vue, elle avait perdu sa mère. Etrangement elle n’est pas complètement accablée. Elle crie sa douleur mais elle reste debout. Elle pleure ses péchés mais son cœur et son regard sont purs. Au moment de la prière pour chacun de ses fils, en pleurant, elle répétait toujours cette même demande : « Seigneur, je t’en supplie, donne à mes enfants la paix et la tranquillité qu’ils n’ont pas eues ici-bas ! » Elle a cette conscience inouïe que sa mission de mère ne s’achève pas avec la mort de ses enfants. Elle me poursuit toujours avec la même question : « Hermana, comment puis-je savoir si mes fils sont au ciel ? Tu sais ils ont fait beaucoup de mal ici-bas, mais ils étaient aussi bons. Je les connais, ils sont mes enfants ! ». Lors de notre dernière réunion, elle n’a pas pleuré. Elle priait paisiblement en silence. Au moment du goûter, elle a consolé une autre maman qui souffre avec son gendre : « Tu sais, je connais ce chemin. Continue à le chercher, ne ferme jamais ta porte, soutiens ta fille et ses enfants. » Très souvent les gens me demandent : « Que devons-nous faire contre ce fléau de la drogue ? ». Je n’ai pas la réponse. Existe-t-elle, cette réponse magique ? Cette initiative, ce geste que nous posons ensemble avec ces mamans ne prétend pas être une solution. Je sais par contre que nos cœurs changent, que ces mamans sont consolées et encouragées dans le combat quotidien de leur vie, que nos découvrons le lien mystérieux entre maternité, sacrifice et fécondité, que nous faisons l’expérience de la présence d’un Dieu qui n’abandonne pas son peuple, qui désire rester au milieu des hommes.

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Des professeurs en humanité

29 lundi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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Mais notre formation au Chili ne peut se réduire à ce que nous avons appris et découvert sur les bancs de notre faculté. Comme l’a justement dit Guillaume (doyen des séminaristes de la maison, colloc durant ces deux ans et néanmoins ami), à nos amis, lors de la messe de « despedida » précédent notre départ du Chili : « Si nous avons à l’université un certain nombre de professeurs bardés de diplômes, vous avez aussi été nos professeurs », des professeurs peut-être même plus importants, des professeurs en humanité. Après ces deux années au Chili, je me rends bien compte à quel point la formation que nous avons reçue est intégrale, concerne toute notre humanité : formation de l’intelligence en cours et à la maison, formation spirituelle dans le vie quotidienne et la prière personnelle, formation domestique (et oui, j’ai aussi fait des progrès en cuisine, plomberie et ménage !), et surtout formation du cœur, avec les excellents professeurs que sont nos amis : l’accueil, l’attention aux petites choses, le dévouement, la simplicité, la présence, la foi aussi. Autant de choses où les amis de notre quartier et de Santiago ont été des « maîtres » pour nous.

J’ai eu aussi bien des professeurs d’accueil comme Jaime et Paolina (nous accueillant, quelle que soit l’heure de notre arrivée à l’improviste, comme si cela était parfaitement prévu) ; des professeurs de générosité comme nos amis de la « bouteillerie » qui insistaient toujours pour offrir une bière ou un soda aux « padrecitos » (les petits pères) chaque fois que nous passions devant chez eux ; des professeurs de fidélité comme Orfelina partant chaque semaine visiter les malades du quartier ; des professeurs de spontanéité comme Pancho et Séba venant sonner à n’importe quelle heure de l’après-midi pour venir faire un foot avec eux (allez expliquer à un enfant de dix ans que vous ne pouvez pas aller jouer parce que vous devez étudier la philosophie… pas facile !)

A la fin de la messe de despedida que nous avons célébrée dans la rue avec près de deux cent amis de notre quartier, de l’université, de la paroisse française, de Santiago… en voyant tous ces visages amis, je réalisais aussi à quel point les personnes qui nous sont données contribuent à notre vocation. Celle-ci est évidemment un lien particulier entre Dieu et celui qui est appelé ; mais ce n’est pas un lien abstrait, définitif, immobile : ce lien grandit, se construit, se fortifie, prend une certaine couleur à travers les personnes qui sont mises sur notre chemin, couleur qui révèle que chaque vocation est unique, chaque ami est une pierre à l’édifice de nos vies !

Jean D.

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« C’est la souffrance qui m’a éduquée, qui m’a fait connaître Dieu et qui m’a aussi ouvert des amitiés. »

27 samedi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur

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Liena et Tania sont nos deux « petites amies » — par la taille mais très grandes par le cœur — de Kharkiv : deux jeunes filles connues lors des vacances d’été de l’institut St Clément de Kiev où nous avons peint des icônes ensemble. Liena vient chaque année nous voir depuis deux ans et pour Tatiana c’était la première fois. Pour venir de Karkiv à Lviv, c’est pratiquement 24 heures de train, autant vous dire que leur motivation (qui est le reflet d’une grande affection pour nous) est grande pour traverser le pays d’est en ouest ! Elles sont toutes les deux orphelines avec des histoires personnelles bien douloureuses : abandon, mort ou suicide des parents, vie dans les orphelinats-internats depuis leur tendre enfance, handicap physique lourd pour Liena et donc opérations multiples… Mais elles sont habitées par une joie de vivre incroyable chez Tatiana et une force de vie toute aussi grande chez Liena. Tatiana me disait (et cela prend du poids dans sa bouche) : « C’est la souffrance qui m’a éduquée, qui m’a fait connaître Dieu et qui m’a aussi ouvert des amitiés. »

Aude G.

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Noël au Honduras

26 vendredi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages, Volontaires

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Nous terminons aujourd’hui le cycle traditionnel des Posadas ; et cette année, plutôt que de courir de maison en maison, nous avions décidé de n’en choisir que quelques-unes, qui nous paraissaient avoir le plus besoin de la visite de l’Enfant Jésus. Cela nous a valu quelques beaux moments, et même certains assez forts. Dans chaque maison où nous sommes accueillis, la tradition est de commencer par lire un petit passage de l’Evangile, puis de donner deux ou trois mots de méditation. Cette année, j’ai eu beau tenter de fuir par tous les côtés, pas une fois je n’ai pu échapper à cet exercice ! Je vous entends dire : « Bon, allez, tu le fais certainement très bien ! » C’est que la question n’est pas tant de le faire bien ou pas bien, la question est de devoir dire quelque chose là où humainement il vaudrait mieux se taire.

Dans la maison de Marta qui vient de donner naissance à deux petites jumelles toutes mignones, il est finalement facile de parler de la longue route de Joseph et Marie sur les chemins de Palestine et de leur quête d’un foyer dans Bethléem ; tout le monde partage spontanément la joie des bergers à l’annonce des anges, ou celle des mages à la réapparition de l’étoile. Mais chez Don Reynaldo, qui se meurt d’un cancer et déjà ne se lève plus, que vais-je dire de Noël ? Et à Doña Lourdes, qui étouffe d’asthme ? Et à Jackie, coincée dans la rue devant chez elle, expulsée de sa barraque par sa fille qui refuse de l’y voir ; elle qui se réjouissait tellement de recevoir la Posada…

Alors pour mes vœux, cette fois-ci, j’irai à ce qui me semble l’essentiel. Noël, c’est la naissance de l’Emmanuel, « Dieu-avec-nous ». Celui qui est là. Qui se fait Présence. Etrange… Il ne transforme pas la boue en or : il vient dans la boue. Il n’efface pas la souffrance et l’absurde et la mort : il vient les partager, les vivre, les habiter. Pourquoi donc ? Il se fait le plus proche possible de nous – petit, dépendant, limité, mortel… – pour que se réveille en nous le besoin, la nostalgie, le désir de sa Présence. Que nous devenions « Nous-avec-Lui ».

Nous attendons toujours comme salut des solutions ; il nous est proposé comme salut une rencontre, une présence mutuelle. Cela ne nous suffit souvent pas – moi le premier -, tout simplement parce que nous n’aimons pas, nous ne vivons pas au niveau de l’amour. Mais Don Reynaldo, lui, ne cessait de nous remercier : « Vous m’avez fait pleurer, en chantant les Villancicos, merci, merci… » ; et l’action de grâce de Mariela, sa petite-fille de 16 ans qui vit avec lui, était pour remercier aussi, les larmes aux yeux, pour l’amitié fidèle reçue du Point-Cœur, année après année, et si précieuse aujourd’hui dans ces épreuves où elle doit accompagner ses grands-parents…

Nicolas

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« Dieu pourra-t-il jamais me pardonner ce que j’ai fait ? »

24 mercredi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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P. Jean-Marie nous offre le regard de son coeur de prêtre sur les saints cachés de sa paroisse d’Afragola.

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« De la croix vers la lumière »

23 mardi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur

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 En novembre dernier, notre chère petite Teresita a rejoint la maison du Père. Teresita, c’était un peu notre petite Marthe Robin chilienne. Souffrant depuis de nombreuses années d’une maladie des os qui aboutît rapidement à une paralysie complète de tous ses membres, notre amie Teresita incarnait selon moi, l’essence même du mystère chrétien, le scandale de la croix et sa fécondité infinie pour nos vies. Certes elle n’a pas reçu 100 000 visiteurs comme Marthe ; seulement quelques amis fidèles du quartier et les visites régulières des Amis de enfants. Pourtant, tout comme Marthe, aucun ne sortait tout à fait le même de la chambre de Teresita. Notre amie a profondément marqué la mission et la vie des volontaires de Valparaiso. Pour ma part, en m’asseyant au pied de son lit, jamais je n’ai autant compris l’importance de la présence de Marie au pied de la croix, une présence intense et silencieuse auprès de son Fils agonisant, une présence que je désirais être aussi pour Teresita. Aujourd’hui, quel témoignage pourrais-je donc lui rendre ? L’extrait de l’une de mes anciennes lettres aux parrains manifestera peut-être un peu la grâce particulière de Teresita, une grande dame qui convertissait chaque jour un peu plus le cœur de ses amis en cœur de chair :

« Lorsque nous vivions dans l’ancien Point-Cœur de Porvenir Bajo, notre voisine Teresita faisait véritablement partie de notre quotidien. Petite dame prostrée depuis plusieurs années à cause d’une grave maladie des os, elle passe ses journées allongées dans son lit ou assise sur sa chaise roulante. Son corps entier comme une seule plaie la fait souffrir. Nathan, mon frère de communauté avait pris l’habitude d’aller la voir chaque matin pour la transporter de son lit à sa chaise roulante, mission délicate à cause de la douleur que ressent Teresita dans chaque membre et qui implique une grande délicatesse pour celui qui la prend dans ses bras. Je me rappellerai ainsi toujours de la première fois que l’on m’a demandé de transporter la Teresita de sa maison à notre salle de bains (les filles venant la laver chaque semaine). J’arrive dans la salle de bains, très peu confiant en mes capacités physiques pour réaliser le trajet — je n’ai certes pas les aptitudes physiques de Nathan, ancien champion de natation. Il me faut par ailleurs descendre l’escalier de la maison avec Teresita dans les bras, escalier dont les marches étroites m’inspirent beaucoup de crainte. Lorsque je m’arrête devant Teresita dont la toilette vient d’être achevée, je pense à toutes les choses auxquelles je dois prêter attention : entourer son dos avec mon bras en cherchant la zone qui la fera souffrir le moins et qui me permettra également d’effectuer la distance, la soulever avec délicatesse et la serrer fort contre moi pour la rassurer, prêter attention au passage des portes pour ne pas que son pied heurte le mur, à la descente de l’escalier de la maison (à ce moment, les marches m’apparaissent désespérément étroites). Au cours de ce premier trajet — le chemin est pourtant court, car Teresita habite dans la maison voisine — je demanderais par trois fois à Alejandra son aide pour soutenir Teresita et me permettre de me reposer. J’avais donné tant d’énergie et d’attention pour descendre l’escalier avec Teresita dans les bras que les forces m’avaient abandonné une fois dans la rue. Don Jaime, son mari, en me voyant venir avec notre amie, le visage livide et les jambes flageolantes, explose de rire et me donne un premier surnom « la Pantera Rosa ». Le rapprochement n’est pas évident mais enfin, la panthère rose ne doit pas sa célébrité à ses capacités physiques, il me semble J. Première traversée épique, et bon coup pour l’humilité. Et pourtant, Teresita, en dépit de sa souffrance et malgré son inquiétude bien compréhensible de voir de nouveaux bras aussi peu sûrs que les miens la porter, n’a dit traître mot. Ou si, un mot, lorsque j’ai fini de l’installer sur sa chaise : « Gracias ». Son regard de gratitude et cette parole de miséricorde suffisent à combler mon cœur.

La seconde fois, j’ai enfin la bonne idée de prier l’Esprit Saint pour qu’il me donne force et amour pour la Teresita. Cette fois, j’effectue le trajet sans encombre et avec une énergie nouvelle, j’arrive à la salle de bains de notre maison sans avoir demandé aucune aide. Pourquoi ce changement ? L’amour m’avait suggéré de porter Teresita en la serrant fort dans mes bras, comme une enfant, avec confiance et délicatesse, tout près de mon cœur. Ce n’est plus un fardeau mais une amie et j’avais fait une forte expérience de la force de l’amour, de celui qui supplée toutes les défaillances. Prier avant tout pour changer mon cœur. J’avais demandé force et amour au Seigneur mais l’amour suffisait largement. » (LAP n° 5 — 16 août 2011)

 Je confie à vos prières l’âme de notre chère amie et celle de son mari Don Jaime décédé l’année passée. Qu’ils puissent ensemble danser éternellement une cueca céleste !

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La foi du peuple ukrainien

19 vendredi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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La liturgie gréco-catholique, le prêtre, tout comme les fidèles, demandent incessamment le don de la grâce divine et rendent gloire à Dieu. Tout, ou presque, est chanté. Si seulement je pouvais vous retransmettre la beauté de ces chants, ils donnent l’impression que l’âme s’élève toute seule pour rejoindre l’infini. La liturgie eucharistique est d’ailleurs vue en Orient comme la participation à la liturgie divine, à la vie éternelle. Tout est mis en œuvre pour le rappeler, chaque sens est participatif du mystère et de la célébration : l’ouïe, la vue (notamment avec les icônes), l’odorat grâce à l’encens, et le goût par la communion. Plus que le toucher, je pense à la gestuelle du corps. Bref, à chaque fois c’est une grande fête et le nombre des invités est impressionnant ! Même en semaine. Les chrétiens (jeunes et moins jeunes) sont plus « pratiquants » ici, comme s’il était plus naturel pour eux d’assister aux offices religieux, de prier avant les repas par exemple, ou encore de s’arrêter près des statues en ville pour un instant de recueillement. On se salue aussi très souvent en ces termes :

« Слава Ісусу Христу! (Gloire à Jésus Christ !) Слава на віки! (Gloire pour les siècles !) »

Mais plus encore que tous ces « signes » extérieurs, c’est la foi des personnes que nous allons voir qui me touche profondément ! La foi est pour eux le sens et le soutien qu’ils trouvent dans la souffrance. Et plus leur vie est difficile, plus ils s’abandonnent avec confiance à Dieu et rendent grâce pour ce qu’ils ont reçu. C’est vraiment formateur d’entendre une personne âgée, qui a eu une vie difficile et qui depuis vingt-cinq ans (!!) vit en maison de retraite, un lieu à priori dénué de tout le confort estimé essentiel chez nous. Cette dame pourtant nous dit qu’elle est malgré tout heureuse de son sort car elle a un toit, des repas chauds et qu’elle est reconnaissante de pouvoir encore marcher, parler et voir, contrairement à d’autres, alités depuis des décennies. Bref une sacrée leçon de vie ! Les personnes ici ont une telle confiance en Dieu, c’est impressionnant. Même les jeunes d’ailleurs !

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Rétrospective 2014 Brésil

18 jeudi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Video, Vie de l'Œuvre

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Une très belle rétrospective en images et en musique des Points-Coeur du Brésil (Fazenda do Natal et Point-Coeur de la Sainte Famille)

https://www.dropbox.com/s/ykcqxjt4077tdgz/Retrospectiva%20Pontos%20Cora%C3%A7%C3%A3o%202014.mov?dl=0

 

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Il y a tant à consoler et à recevoir…

15 lundi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Témoignages, Volontaires

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Tous les jours Cristina va voir sa voisine, cuisine pour elle si nécessaire alors qu’elle n’a rien chez elle, lui offre sa générosité bien plus grande que sa pauvreté, bien plus grande que l’alcoolisme de son mari.

Nous sommes si petits !!! Quelques paires de mains pour soulager tant de cœurs qui pleurent dans leur solitude !!! En marchant dans le quartier, je voyais toutes ces maisons, toutes ces petites rues, ce labyrinthe d’impasses, d’escaliers, de petits passages entre deux murs. Chaque escalier, chaque rue, chaque recoin mène à un foyer, dans chaque foyer vivent, qui une maman avec ses trois enfants, qui Vano, l’alcoolique, qui une petite grand-mère… Quelque soit l’endroit où l’on va dans ce labyrinthe, on rencontre Jésus. Il y a tant d’enfants avec qui jouer, tant de grands-mères à écouter, tant de garçons à réveiller de leur torpeur, tant de jeunes filles à guider. Il y a tant d’enfants pour m’apprendre à m’émerveiller, tant de grand-mères pour m’enseigner la charité, tant d’anciens pour me montrer la sagesse, tant de jeunes filles pour me montrer l’énergie et les rêves de ce monde. Je n’ai que deux mains et deux pieds, seulement deux yeux pour pleurer, et une bouche pour rire et offrir un sourire. Fais de moi Seigneur, cette goutte d’eau que pénètre un rayon de soleil et qui le multiplie en des milliers de petits rayons de lumière !!

Hotense — Brésil

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Une amitié entre volontaires

12 vendredi Déc 2014

Posted by pointcoeuraufildesjours in Fiorettis des Points-Cœur, Témoignages, Volontaires

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Virginie qui débute sa mission en Ukraine répond à l’appel d’Oxana une ancienne volontaire. Récit d’une amitié naissante.

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